Alimentation : comment déchiffrer les étiquettes ?

Alimentation étiquettes
Tous les produits portent sur leur emballage un étiquetage nutritionnel. Tant mieux pour le consommateur, qui peut ainsi se rendre compte de ce qu’il mange. Nos explications.

La composition nutritionnelle est systématiquement donnée pour 100 g de produit : intéressant pour permettre la comparaison des denrées entre elles. Mais ce n'est pas toujours suffisant, si l'on veut connaître rapidement l'apport d'une portion de plat cuisiné ou d'une tranche de pain d'épice !

Cependant, certains fabricants ont heureusement la bonne idée d'indiquer aussi la composition nutritionnelle d'une "unité de consommation", pour savoir ce que l'on a exactement dans son assiette...

Les informations de base

Sont ainsi précisées :

La valeur énergétique, exprimée en kilocalories (kcal) ou calories (cal) - c'est équivalent - et en kilojoules (kJ), unité officielle de l'énergie (1 kcal = 4,18 kJ).

Les teneurs en protéines, lipides (ou graisses) et glucides, exprimées en grammes. Ce sont ces constituants des aliments qui libèrent de l'énergie (1 g de protéines = 4 kcal, 1 g de lipides = 9 kcal, 1 g de glucides = 4 kcal).

Les complémentaires

Selon les caractéristiques particulières du produit, on peut aussi trouver indiqués :

Le taux de certains sucres (glucides) tels que le glucose, le fructose, le saccharose...

La présence et le taux de polyols, des sucres-alcools au métabolisme spécifique (ils ne provoquent pas de caries, mais libèrent de l'énergie, comme les autres sucres).

La teneur en fibres (utiles pour le transit intestinal).

Le pourcentage en certains acides gras, constituants de base des lipides.

La teneur en certains minéraux et vitamines.

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Les dénominations particulières

Certains produits se présentent comme ayant globalement une composition particulière.

Les produits « allégés » : selon les cas, en sucre (pour des confitures, par exemple), en lipides ou graisses (pour des sauces, des charcuteries...), etc. Le pourcentage de réduction - par rapport à l'aliment classique de référence - est obligatoirement précisé.

Il est important de noter que certains produits étiquetés "à teneur réduite en..." (telles les vinaigrettes à teneur réduite en lipides) sont en fait des produits allégés.

Les produits "légers" : on utilise ce terme lorsqu'il est difficile de faire une comparaison avec un produit-type de référence (cas des plats cuisinés "légers" à moins de 300 calories notamment).

Les produits "light" : Il n'y a pas de réglementation précise pour ce qualificatif.

Les produits "sans sucre" : actuellement, ce terme est utilisé pour les produits renfermant des polyols, ou bien pour les produits non additionnés de sucre (mais pouvant renfermer naturellement des sucres, comme certaines boissons à base de jus de fruits).

Curieusement, les denrées additionnées d'un édulcorant comme l'aspartam, qui n'est pourtant pas un sucre, ne peuvent utiliser cette appellation !

Les produits "naturellement riches en..." : dénomination utilisée le plus souvent pour des vitamines ou des minéraux, mais uniquement si une portion de l'aliment fournissant 100 kcalories peut couvrir 5 à 15 % de l'apport quotidien conseillé en ces vitamines ou ces minéraux.

Les produits « enrichis » : ils ne peuvent être enrichis qu'avec des substances qu'ils contiennent déjà naturellement (et pour les vitamines, le taux atteint devra représenter 15 à 40 % de l'apport conseillé en ces vitamines, pour une portion de l'aliment fournissant 100 kcalories).

Les produits "à teneur garantie en..." : ils ont été additionnés de l'élément cité (souvent des vitamines). Les quantités perdues au cours du processus de fabrication sont ainsi remplacées par la quantité ajoutée.

Les termes non homologués : Certaines mentions ne sont pas admises ou doivent être complétées par une expression justificative, par exemple : "Biologique" doit être remplacé par "issu de l'agriculture biologique".

"Sans colorant" et "sans additif" : doivent être suivis de la précision "conformément à la réglementation" lorsque cette dernière interdit déjà leur emploi pour le produit considéré.

Mais de nos jours il existe de nombreuses application sur smartphone qui permettent de décrypter les étiquettes. Il suffit simplement de scanner le code-barres pour obtenir des informations claires sur les produits et leurs composants.

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