1. Leçons d'obéissance
- L'apprentissage du prénom : C'est grâce à son prénom que le chiot peut obéir lorsque vous l'interpellez. L'apprentissage se fait essentiellement au moment des repas, quand on l'appelle.
- Le "non": C'est un commandement d'arrêt, qui permet de stopper momentanément un comportement. Le "non" doit s'apparenter, dans la façon dont il est prononcé, à un "aboiement sourd", n'admettant aucune réplique, sans pour autant être hurlé.
- La leçon "assis" ne comporte, quant à elle, pas de difficulté majeure, car cette attitude correspond à celle de l'attente chez le chien. Prononcez assis" en exerçant une légère pression sur les reins du chiot et en pointant de l'autre main votre index vers le haut. Cet enseignement va lui apprendre à patienter.
- L'ordre "pas bouger" repose sur le même schéma que la leçon précédente. Faites-le asseoir, puis prononcez pas bouger" tout en vous éloignant de lui, d'abord à reculons, puis en lui tournant le dos. Au début, il vous suivra instinctivement, puis il comprendra ce que vous attendez de lui. Cette leçon s'avère fondamentale pour sa sécurité notamment.
2. Les bonnes manières
Quant au délicat problème de la propreté, il faut tout d'abord savoir qu'un chiot fait ses besoins à des moments précis : au réveil, après avoir bu ou mangé. Après chacun de ces actes, vous devez donc systématiquement lui montrer l'endroit qui lui est réservé (couche ou papier journal) ou le sortir dehors.
Il est important que vous associez toujours à cet acte le même mot, "fais pipi" ou autre. Vous serez surpris de la rapidité avec laquelle votre chiot sera propre, ce qui n'empêchera pas une petite récidive de temps en temps. Si cela devait arriver, ne nettoyez jamais devant lui. II prendrait cela pour un jeu et se ferait un malin plaisir de recommencer !
L'apprentissage suivant concerne celui de la solitude, souvent source d'angoisse chez le chiot. Il convient donc de l'habituer à rester seul dès son plus jeune âge. Pour cela, jouez la carte de l'indifférence. Au moment où vous vous apprêtez à partir, dites d'un air détaché "Je reviens", et ne vous apitoyez surtout pas sur son sort à votre retour.
3. Récompenses et punitions
Elles sont indissociables de l'éducation du chiot. Chaque fois qu'il obéit, il mérite une récompense qui l'incite à renouveler sa bonne action. Ce peut être une gourmandise, une caresse, ou simplement des mots de félicitation.
De la même façon, il faut savoir réprimander l'animal lorsqu'il commet une bêtise. Attention, cependant, il faut infliger la punition aussitôt après le délit commis, c'est-à dire uniquement si vous le prenez sur le fait. Le chiot ne peut pas établir un lien de cause à effet lorsqu'il est admonesté une heure après sa bêtise. Inutile de crier ! Une grosse voix suffit amplement, ou encore un doigt pointé vers lui.
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