1. Faire un soin cheveux sans y passer 3 heures
Voici un conseil qui nous vient d'une internaute. Cette dernière, à la chevelure particulièrement épaisse (avec une tendance aux frisottis), a mis du temps à trouver une méthode de coiffage.
« Faire un vrai brushing de coiffeur à la maison était impossible. Cela prenait des heures, c'était très fastidieux. »
Comment, alors, les garder longs mais bien coiffés ? En les "canalisant" avec une huile de soin.
« Huiles de jojoba, de germes de blé, de coco... Le mieux est d'alterner pour empêcher le cheveu de s'accoutumer. J'en mets sur toute la chevelure — sauf aux racines - au moins une demi-heure avant le shampooing. Puis je me lave les cheveux. Ensuite, je les laisse sécher ou je fais un brushing rapide, après les avoir préséchés pour aller plus vite. Ils sont doux, brillants et "tombent" bien sans que j'aie eu besoin de passer une heure devant la glace. » On peut suivre ce conseil si l'on a les cheveux bien épais. S'ils sont tout fins, ils risquent d'être "aplatis".

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2. Prendre un bain sans abîmer sa peau.
Mauvaise nouvelle : un bain prolongé n'est pas excellent pour la peau. Surtout s'il est bien chaud comme on aime. L'action prolongée de l'eau ramollit les cellules de la couche cornée et peut finir par les fragiliser. Résultat ? La peau a moins de défenses, elle peut s'irriter, surtout si le terrain est favorable (dans le cas d'un eczéma, par exemple).
Heureusement, il y a des précautions qui minimisent ces risques : La première chose est d'éviter tout détergent (produit lavant avec des tensioactifs) dans l'eau de façon prolongée. Exit donc le bain moussant de trois quarts d'heure. Si l'on veut barboter dix ou quinze minutes, c'est dans une eau sans savon, et on se lave juste avant d'en sortir.
La température du bain compte aussi. Une chaleur excessive peut raviver les inflammations s'il y en a. L'eau froide fait plus de bien que l'eau chaude. Pour autant, il serait dommage de se priver d'un bon bain. L’homme a besoin d'eau pour se détendre, pour se laver. C’est un de nos besoins intrinsèques. Mais peut-être faut-il s'inspirer de ce que font les Japonais. Dans leur salle de bains, il y a souvent une cabine de douche et une baignoire.
Ils se lavent d'abord sous la douche, pour plonger ensuite dans leur bain et se détendre. Gardons cette idée du bain pour se relaxer, dans une eau sans agents lavants.
Dernier conseil : pour neutraliser les effets d'une eau trop calcaire, on peut utiliser une huile pour le bain. Elle a un effet "filmogène", c'est-à-dire qu'elle fait en quelque sorte écran entre la peau et l'eau.

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3. Se maquiller avec des paillettes sans faire bimbo
Tout dépend de la taille des paillettes. Aujourd'hui, on en trouve des hyper fines. Elles vont donner un effet un peu "luisant", avec un esprit paillettes mais discret. Et justement, l'esprit paillettes, c'est quoi ? Ce n'est pas un choix innocent ! C'est pour donner un coup d'éclat, de la lumière. Apporter quelque chose en plus...
Côté mode d'emploi, voici quelques suggestions.
Au centre de la paupière supérieure, on pose un point de paillettes pour ouvrir le regard. Ou bien un point sous le sourcil, toujours au centre.
Pour défatiguer le regard, un point de paillettes dans le coin interne de l'œil (mais sans en mettre dans l'œil pour éviter les réactions !). Le coup de cœur de Lyne : « J'aime bien faire un maquillage très naturel - le fameux "effet nu" - sans couleur du tout. Juste un teint bien uniforme. Pas de rouge à lèvres, même pas de blush... mais des paillettes sur la paupière. Cela crée un beau contraste. Dorées ou argentées : ce sont les paillettes les plus connues. Ou, pourquoi pas, essayer des couleurs "opalescentes" dans les tons bleu clair ou rose pâle. » Jolies aussi pour leur effet lumière : les paillettes blanches, toujours très fines.
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4. S'inonder de parfum sans « cocotter »
On a un coup de cœur, on achète une bouteille d'eau de toilette et l'on s'en asperge le matin. Mais voilà, après un moment de bonheur, on ne sent plus rien. Pour en profiter dans la journée, on fait une ou deux retouches, toujours aussi fugaces, alors que le sillage laissé semble trop fort au goût des autres...
L'eau de toilette est extravertie, elle parle aux autres, mais ce n'est pas elle qui fait profiter de son parfum tout au long de la journée. Normal que l'on soit déçue par son caractère éphémère, cette eau de toilette n'est pas faite pour durer.
Son conseil ? Prendre le temps d’un véritable rituel parfum le matin, pour s'en faire un compagnon fidèle jusqu'au soir. Au départ, c'est un investissement financier puisqu'elle recommande d'acheter à la fois le parfum (ou "l'extrait") et l'eau de toilette.
Le matin, on pose le parfum aux points-clés : sur la nuque au niveau de la racine des cheveux, dans le creux de la poitrine, à la saignée des coudes et des poignets. Puis on prend sa bouteille d'eau de toilette, et l'on termine avec de larges pschitts. Que va-t-il se passer ? Au fil de la journée, le parfum va se manifester sans s'épuiser. Pour soi, pour le plaisir de sentir bon. L'eau de toilette, elle, est davantage tournée vers les autres. Elle n'est pas faite pour durer et s'échappe au bout de deux ou trois heures, alors que le parfum reste jusqu'au soir. C'est le mélange des deux qui fait l'alchimie, le bonheur de porter cette fragrance et d'être la première à en profiter.
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5. Fabriquer ses produits sans prendre de risque
Ah... le retour à la nature. Profiter des beaux jours, les pieds dans l'herbe et la pâquerette entre les dents. Et pourquoi pas fabriquer soi-même ses produits de beauté... Vous n'osez pas vous lancer ? Vous trouvez ça trop difficile ?
Une petite mise au point s'impose : Certaines femmes pensent que c'est très compliqué, qu'il faut avoir des bases scientifiques pour faire ses propres cosmétiques. Faux ! C'est souvent simplissime.

Et d'avancer les arguments suivants :
- Il y a un atout économique : fabriquer ses produits peut se révéler très intéressant. On peut détourner des ingrédients que l'on a déjà. Exemple : le gommage visage. Au lieu d'acheter un tube de produit dont on ne se servira peut-être que deux fois, on prend un peu de lait démaquillant, on le mélange à une grosse pincée de poudre d'amande. On obtient ainsi une crème gommante toute douce et très efficace.
- En cas de problème passager de pellicules, par exemple, il suffit d'ajouter une ou deux gouttes d'huile essentielle de romarin ou de tea-tree à son shampooing doux pour en faire un soin traitant efficace.
- Pour les débutantes, certains proposent de garder les bases lavantes douces naturelles (gel douche, shampooing). Ainsi, on mélange les ingrédients "actifs" au dernier moment pour "doper" ses produits. Cela permet une grande liberté d'action, pour faire au jour le jour les soins dont la peau a besoin.
- Côté hygiène, pour les produits qui doivent se conserver, on prépare son soin comme si on préparait un biberon, en stérilisant les ustensiles. Et on respecte les temps de conservation conseillés dans les recettes.
- Une petite bêtise de non initiée à éviter : fabriquer de trop grandes quantités de soin. Peu suffit, pour être sûre de ne pas se tromper et bien le conserver.
- Dernier conseil : lorsque vous préparez un cosmétique, n'oubliez pas de mettre une étiquette et de dater votre produit !
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6. Se chouchouter sans en faire trop
Le soin de soi est paradoxal, il nous fait osciller entre deux extrêmes : obsession de l'image de soi et extrême négligence. Le "bon" soin de soi serait un juste milieu entre les deux, une forme d'équilibre dans le rapport à soi.
En mettant une part trop importante de son être dans ce soin, on finit par la fragiliser au lieu de la valoriser. Alors comment trouver ce subtil équilibre ? Comment savoir si l'on en fait trop ou pas assez ? Le propos n'a ici aucune prétention morale, la question n'est pas là. Mais cette interrogation sur la frontière du "bon" soin est récurrente chez certaines femmes. Pour elles, quelques éléments de réponse. Peut-on quantifier le "trop de temps" passé dans la salle de bains ?
Pour définir un Trouble obsessionnel compulsif (TOC), on estime à une heure par jour le temps consacré à s'en occuper. Au-delà, on peut se poser des questions sur le caractère plus ou moins obsessionnel de la chose. Cela veut-il dire que, au-delà de soixante minutes dans sa salle de bains, le comportement est "problématique" ? Les frontières ne sont pas aussi tranchées, mais c'est un signe qui doit mener à s'interroger.
Au-delà du temps, le critère le plus important reste le résultat final, qui devrait être l'oubli de soi. "une fois que j'ai fini, je n'y pense plus, je suis bien et disponible pour les autres. Car c'est bien à cela que doivent nous conduire les soins de beauté. Prendre soin de son apparence est légitime, c'est une politesse faite à soi et à ceux qui nous entourent. Dans tous les cas, la beauté n'est jamais superficielle. Elle aboutit soit à un équilibre, soit à un déséquilibre, mais elle veut toujours dire quelque chose. Quand on entre dans sa salle de bains pour se laver les cheveux, se maquiller... ce sont autant de gestes pour s'accepter et, en un mot, s'aimer.
7. Se faire masser en institut sans se ruiner
Un grand luxe, pensez-vous ? Il est vrai que les modelages en institut restent pour certains d'entre eux très chers. Pour un soin d'une heure, les prix facilement grimpent autour de 70 euros. La ruse ? Opter pour un modelage de courte durée, bien ciblé, qui assurera un maximum de détente. C'est le concept de certains instituts : proposer des massages à la carte de 15, 30, 45 minutes ou une heure.

En choisissant une zone précise : cuir chevelu, mains, etc. Femmes et hommes fréquentent le salon dans une proportion 60/40. Aujourd'hui, les hommes sont plus attentifs à la pertinence de leur massage. Ils préféreront exploiter le concept du salon qui permet de choisir les zones sur lesquelles ils veulent être massés. Ainsi, beaucoup de clients masculins arrivent avec des demandes précises comme le massage du cuir chevelu ou des pieds.
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Autre conseil : quitte à mettre un certain prix dans un massage, autant être sûr de sa qualité. Comment ? Le mieux est d'aller dans un endroit vraiment spécialisé pour le massage. Voire spécialisé dans une sorte de massage thaï, ayurvédique, etc. L'environnement et la décoration de ces instituts sont moins luxueux que dans un grand spa. Mais le prix est plus bas, alors que le massage est de qualité. Ceci dit, le prix reste un critère. Pour un massage d'une heure, les prix vont de 40, 45 euros à au moins 60 euros.
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