L’acide hyaluronique : Un succès chez les 40 ans !

Acide Hyaluronique
De plus en plus de femmes souhaitent conserver, à 40 ans, une peau lisse et tonique, Aujourd’hui, on leur propose un produit anti-âge bien particulier : l’acide hyaluronique. Avec, en plus, des associations personnalisées, Témoignages.

Les marques du temps… toutes concernées

Malgré les crèmes hydratantes, les massages dynamisants et sérums revitalisants, la qualité de notre peau ne s'améliore pas au fil du temps. A 30 ans, les marques du temps se font plus visibles et l'on traque les premières rides. A 40 ans, on désire bénéficier de techniques légères, aux risques minimaux, de gestes simples qui ne demandent pas d'arrêt de travail pour se cacher les jours suivant le traitement... Que choisir alors parmi l'éventail des possibilités qu'offre le monde de l'esthétique ? Préventifs ou curatifs, voici des programmes "sur mesure" élaborés par des médecins et pratiqués en cabinet médical.

Valérie, 42 ans

Elle entretient sa peau, qu'elle a fine et peu marquée. Valérie utilise régulièrement des crèmes hydratantes performantes, des cures de sérum et des soins en institut. Mais elle souhaite avoir recours à un petit bilan esthétique de la quarantaine.

Ce qu'elle veut : Atténuer et ralentir le relâchement de la peau de son visage. Parce que les opérations de chirurgie esthétique lui font un peu peur, elle est à la recherche d'une méthode douce pour lutter contre le manque de fermeté de l'ovale de son visage.

Ce que lui propose son médecin : La médecine esthétique n'est pas aussi efficace que la chirurgie pour combattre le relâchement cutané... Mais pour réduire des sillons nasogéniens marqués par un relâchement débutant, l'injection d'acide hyaluronique est indiquée.

Par ailleurs, pour traiter son érythrose (rougeurs diffuses) du visage, des soins au laser sont également proposés.

Le traitement réalisé

Pratiquée sous anesthésie locale (comme chez le dentiste), l'injection d'acide hyaluronique dans le derme moyen comble les sillons nasogéniens.

  • Le produit administré est ensuite "écrasé" et massé par le médecin qui pratique des mouvements descendants afin qu'il ne remonte pas vers la joue.
  • Une crème à base de vitamine K est appliquée après l'injection pour diminuer les risques d'ecchymoses ou de petits hématomes (la prise de granules d'Arnica la veille et les deux jours suivants est conseillée).
  • La séance, qui dure environ trente minutes, se termine par la pose d'un fond de teint épais pour masquer les petites rougeurs.
  • Valérie a fait une séance de retouche dix jours après la première injection, au cours de laquelle une préparation d'acide hyaluronique plus faiblement dosée est injectée dans le derme superficiel.

4 séances de laser vasculaire (C02 pulsé) ayant pour cibles les petits vaisseaux sanguins, à raison d'une séance tous les quinze jours, ont pour but de diminuer les rougeurs des ailes du nez, des pommettes et des joues. Les yeux sont, bien sûr, préalablement protégés du faisceau laser. L'intervention procure quelques sensations de picotements désagréables et sa durée est de quinze à vingt minutes. Valérie ne désirant pas cesser son travail, le traitement a été effectué en plusieurs mini séances plutôt qu'en une seule et longue séance, laissant des traces violacées sur le visage pendant une dizaine de jours.

Ce qu'elle en pense : Valérie est très satisfaite du résultat des injections, bien qu'elle les ait trouvées douloureuses. « Le matin comme le soir, tout le monde me dit que j'ai bonne mine ! » précise-t-elle. Elle n'a pas rajeuni au sens strict, mais son visage est moins marqué, ses traits moins accusés. Elle était très stressée par les séances au laser : elle perçoit une petite diminution des rougeurs de son visage, mais l'effet est moins probant. Elle reconnaît cependant que sa peau a naturellement tendance à "rougir" dans des situations d'effort, de chaleur ou de stress.

Muriel, 48 ans

Depuis un an, Muriel y pensait. Sa peau est peu ridée mais son visage s'est creusé, et elle ne supporte plus de voir ses sillons nasogéniens qui lui donnent l'air triste.

Ce qu'elle veut : Muriel ne souhaite pas modifier les formes de son visage, mais corriger - par une technique légère - les rides très profondes de ses sillons nasogéniens.

Ce que lui propose son médecin : Le comblement avec de l'acide hyaluronique des sillons nasogéniens, mais aussi des rides du lion (inter-sourcilières).

Le traitement réalisé

La séance d'injection se déroule selon le même protocole que précédemment, mais une préparation d'acide hyaluronique plus "épaisse" est injectée dans ses sillons nasogéniens, plus creusés que ceux de Valerie. Lors de la même séance, une injection d'acide hyaluronique comble également les rides inter-sourcilières. Quinze jours plus tard, rendez-vous est pris pour vérifier le résultat des injections : une retouche n'est pas nécessaire.

Ce qu'elle en pense : L'avis de Muriel est très positif. D'abord parce que sa demande a été respectée, que le médecin n'est pas allé au-delà de ce qu'elle désirait.

Ensuite, parce que « le résultat est vraiment extraordinaire », dit-elle. Malgré la formation d'un petit hématome après la séance - elle avait été prévenue et ne s'est pas inquiétée - qui a disparu au bout d'une semaine. Un mois après les injections, Muriel est ravie du résultat. « Quand je me regarde dans un miroir, j'ai l'impression d'être revenue quelques années en arrière. Ça y est, c'est décidé, je recommence dans neuf mois », confie-t-elle.

Lucile, 41 ans

Lucile est une fumeuse dont la peau est terne et manque de vitalité. Incapable de prendre des rendez-vous réguliers chez l'esthéticienne pour entretenir sa peau, elle opte pour la médecine esthétique dont elle est familière.

Ce qu'elle veut : Avoir bonne mine ! Et puis, Lucile sait qu'il ne faut pas attendre que les rides se creusent pour les traiter. Aussi pense-t-elle que l'injection d'acide hyaluronique dans ses sillons nasogéniens et ses rides inter-sourcilières lui apportera l'effet recherché.

Ce que lui propose son médecin : La demande est recentrée par le spécialiste qui diagnostique une peau terne, mais note aussi un contour de bouche déshydraté, cerné de ridules, ainsi que des rides marquées aux pattes-d'oie.

Le traitement réalisé

Une injection d'acide hyaluronique faiblement concentré dans l'ourlet des lèvres pour hydrater et galber la bouche.

Une série de masques à effet "Botox" pour tonifier la peau et lutter contre les rides superficielles. Attention, ce produit ne contient pas de toxine botulique. Riche en éléments nutritifs (acide hyaluronique, vitamines C et E) et en oligoéléments (magnésium, sélénium, zinc), il a un effet tenseur important. Quatre séances espacées de quinze jours sont proposées.

Chacune débute par une phase de nettoyage (deux-trois minutes) utilisant selon la finesse de la peau, soit un lait contenant 15 % d'acide glycolique, soit un peeling médical superficiel contenant 25% d'acide glycolique. Le masque, sorte de cataplasme très frais dont la base est argileuse, est ensuite appliqué trente minutes.

Il sèche et se rétracte sur la peau, puis s'enlève comme une galette". Une crème hydratante est appliquée pour finir.

Ce qu'elle en pense : Elle est rayonnante : bouche légèrement ourlée, peau plus lisse, tonique et teint abricot.

Injection Acide Hyaluronique
© istock

Demandez vous toujours ce que l’on vous injecte !

  • Les médecins esthéticiens et les dermatologues se doivent de toujours informer les patients du type d'injections anti-rides qu'ils proposent. Responsables de leur visage et dans un souci de prudence, les patients doivent aussi se renseigner sur le type de produit injecté et poser toutes les questions possibles, La consultation sera alors riche de questions, et le choix du traitement éclairé.
  • La consultation de médecine esthétique est une démarche médicale et elle doit revêtir les mêmes conditions de sérieux et d'attention que toute autre consultation.
  • L'acide hyaluronique est le produit injectable anti-rides le plus fréquemment utilisé en médecine esthétique, il attire et retient les molécules d'eau, assurant ainsi hydratation et fermeté de la peau. Rares sont les allergies à ce produit qui est un constituant naturel du derme.

Ces allergies se manifestent le plus souvent par des rougeurs et des démangeaisons, Résorbable, il disparaît au bout de quelques mois mais, aujourd'hui, il peut "tenir" jusqu'à un an, Pourtant, en cas de dysfonctionnement thyroïdien ou lors d'une grossesse, les médecins préfèrent éviter son administration.

Associé à la toxine botulique

  • C'est une association efficace. Comme l'explique dermatologues et médecins esthéticiens, la toxine botulique permet de diminuer la puissance des muscles responsables des rides d'expression. Mais les cassures épidermiques peuvent persister. Un acide hyaluronique devrait bonifier le résultat et donner un coup de pouce à la durabilité des effets, Ces deux produits concourent à une prévention des rides d’expression (grâce à l'action de stimulation de l'acide hyaluronique),
  • La meilleure indication : Pour une peau tonique, assez épaisse avec des rides d'expression débutantes, mais sans profonde cassure.
  • Quelques effets secondaires : Les études ont montré quelques érythèmes et œdèmes dans la majorité des cas pendant 6 à 48 heures (surtout au niveau des pattes-d'oie), ainsi que des ecchymoses trois à six jours suivant l'injection. Quelques rares nodules (petites boules) de dépôt, Mais aucune de ces réactions ne semble persister durablement Chez ces patients vus un mois après l’intervention.

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