Peaux sensibles : comment prendre soin de sa peau en hiver ?

Femme S'appliquant De La Creme En Hiver
Avis de grand froid ! Pour éviter qu’il ne vous gèle le bout du nez, sortez bien protégée. Tous nos conseils et astuces pour protéger votre peau durant les périodes hivernales !

Dès que la température s'affiche à la baisse, le froid risque à tout instant d'avoir notre peau, surtout Celle des citadines, soumise à longueur d'année aux agressions diverses de la

Les dermatologues sont unanimes : le mode de vie, le stress, l'environnement et l'air ambiant sont de véritables calamités pour la peau.

Avec, pour conséquence, l'apparition d'un nouveau type de peau, dite sensible, irritable ou même irritée. Certes, à l'heure actuelle, il est encore difficile de différencier les irritations diverses et variées dues au stress ou celles imputées à la pollution, mais il n'empêche que cette dernière joue un rôle déterminant dans bon nombre des petites misères vécues par la peau.

Quand la pollution s'en mêle

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Entre le bitume, les autos, le métro et même le bureau, en ville, toutes les conditions sont réunies pour asphyxier les épidermes les plus aguerris. Interface entre le corps et l'environnement, la peau est dotée d'une multitude de petits récepteurs neurologiques qui non seulement captent toutes les émotions, mais aussi, malheureusement, toutes les agressions, y compris celles dues à la pollution. Sournoises, insidieuses et répétitives, ces agressions font partie de notre lot quotidien et sont ainsi bien souvent banalisées.

Quelques exemples ? Les atmosphères surchauffées et enfumées de certains cafés et restaurants. Les gaz d'échappement des voitures qui nous montent au nez lorsque nous essayons de traverser. Les bureaux climatisés et les appartements surchauffés...

Partout, où que nous soyons, nous sommes cernées par la poussière, les particules en suspension et les fumées. Séparément, chacune est en soi un polluant. Ensemble, elles combinent leurs mauvaises actions, nous donnent des mines de charbonnier, nous abîment la peau, l'irritent et la font vieillir à la vitesse grand V. Enfin, en hiver, les choses s'aggravent car le froid et la pollution additionnent leurs méfaits pour nous faire peau de chagrin et vilain teint.

Au froid, rien ne va plus pour la peau !

A priori, une peau saine et normalement constituée est tout à fait capable de résister à nos hivers tempérés. Surtout qu'en général, le froid n'arrive pas à l'improviste. Dès la fin de l'automne, la fraîcheur s'installe progressivement, ce qui permet à l'épiderme de prendre le temps de s'y accoutumer.

Cependant, habituée à vivre à 37°C, la peau frissonne bien avant les premières gelées, surtout si elle est fragilisée. Face au froid, tout l'organisme se mobilise pour réchauffer en priorité les organes nobles (cœur, cerveau, poumons, etc.), et la peau, moins bien nourrie, moins bien oxygénée, est aussi nettement moins bien hydratée. Quant à son renouvellement cellulaire et à sa production de corps gras, ils fonctionnent au ralenti.

Conséquence directe : la couche cornée n'est plus en mesure de remplir à 100 % sa fonction de barrière cutanée.

En temps normal, nous perdons entre 100 et 200 grammes d'eau par jour. Si l'air est sec, nous en perdons beaucoup plus et si nous sommes dans une pièce chauffée à 20°C, la perte en eau est encore accélérée et rien ne va plus.

Une diminution de seulement 3 % de son taux d'hydratation modifie l'équilibre de la peau et la rend plus perméable aux agressions. La couche cornée se dessèche, devient plus fragile, plus rêche et plus cassante, et le film hydrolipidique de surface disparaît.

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Premiers symptômes

Mieux vaut se faire une raison : face au froid qui mord, nous ne sommes pas égales. Les tout premiers jours, les peaux grasses ont l'impression que le vent du Nord est une aubaine qui va leur permettre d'afficher enfin une peau plus saine. Illusion ! Leur euphorie est toujours de courte durée, car elles sont tout simplement en train de vivre les prémices de la déshydratation ; refroidi et figé, le sébum est, certes, en régression mais, surtout, il n'est plus en mesure de garantir à la peau une bonne protection. D'une nature apparemment beaucoup plus vulnérable, les peaux sèches sont réputées pour leur frilosité et sont conscientes qu'un coup de froid risque de les mettre en danger.

Quoi qu'il en soit, même si votre peau semble faire fi des intempéries, souvenez-vous que, face au froid, on ne frime pas et que si l'on n'y prend garde, il a toujours le dernier mot. Tiraillements, rougeurs, picotements, sensations accrues de chaleur ou d'inconfort, apparition de rougeurs plus ou moins diffuses, dartres...

Si l'on ne prend aucune précaution, toutes les peaux sans exception peuvent être touchées. Sachez aussi qu'avec l'âge, la couche cornée s'amincit et qu'il faut être alors encore plus vigilante et plus prévenante.

Les peaux sensibles au quotidien

Équipez-vous sans tarder d'humidificateurs ou posez tout simplement des bols d'eau sur chacun des radiateurs.

Ne faites pas l'impasse sur celui de la chambre à coucher sous prétexte que vous dormez la fenêtre ouverte. La peau a non seulement besoin de respirer, mais aussi d'un taux minimum d'humidité que les chauffages modernes sont incapables de lui restituer.

Femme Qui Prend De La Creme Pour Le Visage
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Si votre peau est sujette à quelques petites réactions, même passagères, prudence . Elle vous signale à sa manière qu'elle frise l'indigestion. Réduisez alors au maximum le nombre de produits cosmétiques et cessez de tester telle ou telle crème sous pré- texte que votre meilleure amie l'a adoptée

Dès qu'une crème vous convient, gardez-la et n'en changez plus, sauf bien entendu si, pour une raison ou une autre, la peau, un beau matin, ne peut plus la supporter. Pour les dermatos, la bonne santé d'une peau sensible est indissociable d'une hygiène quotidienne rigoureuse, mais dépend aussi du type de produit utilisé.

Supprimez définitivement les savons et pains de toilette, même doux, qui, combinés à l'eau plus ou moins calcaire, risquent d'altérer encore plus les épidermes fragilisés du visage, du cou et du décolleté. Pour vous démaquiller ou pour vous nettoyer, optez pour les produits sans rinçage. Si les formules sont onctueuses, appliquez-les avec les doigts, puis retirez-les avec un mouchoir en papier ultra-doux. Évitez le coton qui contient des fibres de verre et risque à sa manière de vous irriter.

Terminez par une pulvérisation d'eau thermale sans oublier le cou et le décolleté et séchez avec un mouchoir en papier, car toute trace d'humidité sur la peau favorise le processus de déshydratation. Côté crème, préférez la douceur à la performance.

Par exemple : Des crèmes hydratante à l'eau thermale calment toutes les irritations. D’autres qui font appel à la camomille pour apaiser - dont les formules ultra-douce préviennent l'apparition des rougeurs cutanées. D’autres crèmes au complexe cicatrisant, apaisantes qui revitalise les peaux agressées.

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Après l'effort, le réconfort

Votre peau est exigeante et aime se faire dorloter. Pensez à lui offrir plusieurs fois par semaine quelques gouttes de tendresse avec des soins-câlins qui vont lui faire oublier tous ses chagrins et l'aider à passer un hiver en beauté. Idéales pour réchauffer les épidermes frigorifiés, les huiles, utilisées seules ou additionnées à leur crème préférée. Elles s'appliquent par petits massages doux et rotatifs sur les parties les plus sensibles et les plus fragiles telles que le contour des yeux et de la bouche, mais aussi sur le cou et sur le décolleté.

Nos crèmes préférées : les crèmes-masques hyper-hydratantes qui s'appliquent en couche épaisse, le soir, sur une peau parfaitement démaquillée et lui font oublier tout ce qu'elle a eu à affronter. On les laisse poser un bon quart d'heure (ou même plus) pour permettre à la peau d'étancher sa soif. Il suffit ensuite de retirer l'excès avec un mouchoir en papier. Les résultats sont immédiats : dopée, regonflée, la peau retrouve sa souplesse, sa douceur et son élasticité.

Sport en ville protection renforcée

Vous aimez la marche à pied, le jogging ou le roller ? Pensez à vous mettre bien à l'abri de toutes les intempéries. Car, là encore, les avis des dermatologues concordent : le sport en ville est une épreuve pour la peau.

La solution : redoubler de précautions en choisissant, pour les pratiquer, des crèmes-bouclier qui vont vous protéger des effets de la pollution, mais aussi du vent, du froid et de l'humidité. Important aussi, une fois rentrée, pensez à vous nettoyer le visage soigneusement. Attention, sous la douche, pas question de profiter du shampooing ou du gel douche pour vous laver le visage. Ce serait la meilleure façon de lui faire perdre encore plus ses moyens.

Pour protéger vos lèvres, particulièrement sensibles et vulnérables, n'oubliez pas de glisser dans votre poche un petit baume en stick ou en pot. A renouveler souvent sans attendre la moindre sensation de tiraillement.

Tenue anti-froid exigée !

Ce n'est pas parce qu'il fait froid que nous vivons calfeutrées vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Pour profiter pleinement des petites escapades campagnardes de fin de semaine et en revenir très en beauté, mieux vaut glisser dans ses bagages des soins bien appropriés, des crèmes "laine polaire" qui vont isoler nos épidermes fragiles et peu habitués aux rigueurs climatiques rencontrées. Mordant, le froid s'attaque à tous les petits vaisseaux capillaires situés à fleur de peau, les dilate et finit à la longue par les faire éclater. Et là, c'est la couperose assurée, difficile à effacer.

Pour ne pas aggraver les circonstances, évitez aussi les brusques changements de température, les pièces surchauffées (ne vous mettez pas trop près de la cheminée), le tabac, l'alcool, les boissons trop chaudes et les plats trop épicés.

Vacances à la montagne et soins de la peau

Pour skier en toute sécurité mieux vaut bien s’équiper et emporter des soins extrêmes capables d’affronter le froid polaire des cimes et des glaciers. Gare aussi au Soleil de l'hiver qui, s’il fait du bien au moral permet de faire le plein de vitamine D,  est aussi un faux ami dont il faut vraiment se méfier.

Bien blanche, un peu fatiguée et pas du tout préparée, la peau qui se retrouve face à lui est d'une très grande vulnérabilité.

D'autant que, plus on grimpe en altitude, plus il y a d'UV : leur quantité progresse d'environ 4 % tous les 300 mètres.

À cela s'ajoute la réflexion du soleil sur la neige (85 % contre 15 % sur le sable), qui multiplie considérablement les dégâts.

La solution : des crèmes protectrices qui vont jouer sur tous les tableaux et des indices suffisamment élevés pour empêcher les UVA et les UVB de passer. Choisir sa formule en fonction de son lieu de vacances et de son type de peau.

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