Fêtes de famille : comment éviter le stress (et la crise) ?

Fête De Famille Repas
Les repas familiaux peuvent raviver de vieilles querelles. Mode d’emploi pour que Noël et autres fêtes de famille se passent dans la joie.

« On est en octobre et j'appréhende déjà, s'exclame Clara, 30 ans. Je stresse parce que je voudrais que tout soit parfait. Que tous les membres de la famille soient réunis et qu'ils mettent de côté leurs discordes. J'en espère beaucoup et je suis déçue à chaque fois. »

Noël est la fête la plus attendue de l'année... et la plus redoutée. Une fête empreinte de sentiments contradictoires : promesse d'amour, de partage, mais aussi ressentiment, malentendus.

Le paradoxe de Noël c'est de croire que l'autre va enfin nous entendre, nous comprendre. Mais ce n'est pas possible parce qu'il existe des contentieux, et que ceux-ci ne sont jamais abordés. La déception est alors à la mesure de l'attente.

Les rivalités du passé ressurgissent...

Quand le cercle familial est reformé, chacun retrouve sa place. Les adultes redeviennent des enfants devant leurs parents, les jalousies et rivalités entre frères et sœurs resurgissent. Rivalités qui se reportent aussi sur les belles-sœurs, beaux-frères...

Neuf fois sur dix, la place que l'on occupe "dans la hiérarchie familiale" n'est pas celle que l'on aurait aimé avoir. Il est le fils préféré, celui qui a déçu, a trahi, n'a pas répondu aux désirs des parents, a des opinions, un mode de vie différents, celui qui a "réussi" ou qui a "échoué".

A ces conflits s'ajoutent le stress, la fatigue (préparation du repas, des cadeaux...) et les petites phases perfides comme "Ta robe est jolie, mats tu n'as pas un peu grossi ?" ou "Toujours pas mariée..." une remarque de trop et les retrouvailles basculent en champ de bataille !

Repas De Famille
© istock

Désamorcer les tensions : 6 précieux conseils

Pour apaiser les tensions, il va falloir faire des choix. Décider, par exemple, de ne pas fêter Noël en famille. Une façon de vous protéger si vous vous sentez incapable de supporter l'ambiance familiale.

Ce qui ne vous empêchera pas de donner vos cadeaux à une autre occasion. Décider de prendre sur vous, une fois de plus. Cela coûte beaucoup d'énergie et reporte les attentes sur l'année suivante, puis sur celle d'après, etc.

Ou bien affronter enfin la situation, pour vous libérer.

  1. Cherchez à comprendre pourquoi vos parents, vos enfants en sont arrivés là. Faites-les parler, posez leur la question qui vous brûle les lèvres ou demand ils étaient petits. Vous pourrez comprendre beaucoup de choses et expliquer certains comportements.
  2. On ne peut pas changer le passé, mais on peut guérir de ses séquelles. Faites-en sorte que l'agression ne vous touche plus. Votre humour doit être plus fort que votre ego. Vous pouvez, par exemple, mettre 1 euro de côté chaque fois que quelqu'un vous lance une pique. Avec cet argent de poche, faites vous un cadeau.
  3. Appuyez-vous sur votre conjoint. Dites-lui pourquoi vous n'avez pas envie d'y aller. Parlez-lui de ce qui vous fait souffrir ou vous angoisse. Ainsi, vous vivrez mieux la soirée et passerez outre certains comportements ou remarques blessants. Et vous ne passerez pas vos nerfs sur lui !
  4. Ne réagissez pas à la provocation. Rien de tel pour désamorcer une velléité de dispute. Votre interlocuteur sera déstabilisé, l'affaire tombera à l'eau.
  5. Mettez les points sur les « i », Si quelque chose vous reste sur le cœur, dites-le. Parlez de vous, de ce que vous êtes, de ce qui vous touche, de ce que vous souhaitez... Mais si vous voulez être entendu, n'accusez pas l'autre de tous vos maux.
  6. Soyez vous-même. Vous avez essayé, à plusieurs reprises, mais ils ne veulent pas comprendre. Vous vous heurtez à des croyances, convictions profondes qu'il est difficile de changer. Faites le deuil de vos reproches et passez à autre chose. Ayez le courage d'être vous-même sans attendre l'approbation de vos proches.

À lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires