J'ai choisi d'accoucher à domicile pour mes deux enfants, raconte Emilie, 28 ans. Je crains un peu les hôpitaux et je n'aime pas l'idée de ne pas pouvoir faire ce que je veux. J'ai eu un très bon contact avec mon médecin accoucheur et c'est avec elle que j'ai fait la préparation à l'accouchement, centrée sur la respiration et la relaxation.
Pendant le travail, pour ma fille de trois ans et demi et pour mon fils qui vient de naître, je marchais, je dormais entre les contractions. J'avais mon médecin au téléphone régulièrement, pour lui dire où j'en étais. Elle est arrivée deux heures avant la naissance de ma fille et 20 minutes avant celle de mon fils, car c'est allé très vite !
Je trouvais ça agréable d'être dans un milieu connu, de ne pas devoir partir à l'hôpital, et de pouvoir faire ce que je ressentais. C'était bien pour le papa, qui participait, s'occupait du bébé pendant la délivrance du placenta ; et pour l'enfant, car sa venue au monde se fait en douceur et il reste avec nous après.
Quant à la douleur, c'est intense, mais je compare ça à une épreuve sportive. Pour ma fille, je me suis un peu demandée dans quoi je m'étais embarquée et je luttais contre les contractions, mais pour mon fils, je savais déjà où j'allais. Je remerciais les contractions car je savais qu'elles allaient m'apporter mon enfant ! C'est douloureux sur le moment mais après, on oublie, et le bébé est là…
Attention : l'accouchement à domicile n'est pas possible dans tous les cas, notamment pour les grossesses à risque.
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