On étudie la tolérance du médicament
Pas d'allergie, pas de maux de tête ou de hausse de tension... Ces tests sont effectués sur des personnes en bonne santé, à leur initiative ou sur réponse à des annonces. Ils sont rémunérés et peuvent s'adresser à des personnes de tous profils, en fonction de la nature des recherches.
On étudie l'effet thérapeutique du médicament.
Ces tests s'adressent à des personnes souffrant de la pathologie qui est visée par le médicament, à l'initiative des centres hospitaliers. Diabète, hypertension, sida, pathologies nouvelles sont les maladies les plus concernées. Les patients sont alors considérés comme des partenaires de la recherche, dont ils peuvent profiter des avancées. A ce titre, ils ne sont pas rémunérés.
Les patients sont en général répartis en deux groupes, par tirage au sort aléatoire et le plus souvent secret. Un groupe teste le nouveau médicament, tandis que l'autre prend le médicament traditionnel ou un placebo sans substance active.
Un essai ne peut débuter que s'il a reçu l'avis favorable du Comité de protection des personnes (CPP) et de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Les volontaires doivent connaître l'objectif de la recherche, sa durée, la méthode adoptée, les contraintes et les risques prévisibles. Ils doivent donner un consentement par écrit "libre et éclairé", et peuvent mettre fin à tout moment à l'expérience sans en donner le motif.
À noter : si la personne est mineure, il faut obtenir un double consentement avant tout test : celui des parents (ou de ceux qui détiennent l'autorité parentale) et celui du mineur. Quel que soit le test, les mineurs ne peuvent pas être rémunérés.
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