Herpès génital : espacer les crises, c’est possible !

Herpés Génital
Picotements, démangeaisons, brûlures… Encore trop souvent confondu avec la mycose, l’herpès génital concerne de plus en plus de gens.

Comment mieux s'informer et limiter les crises ?

L'herpès génital est une infection due à un virus appelé HSV (Herpès simplex virus). Lors de la première infection, le virus se loge dans un ganglion nerveux au bas du dos et y sommeille pendant un temps très long.

Le simple contact avec la zone infectée suffit à contaminer le partenaire. La transmission est maximale lors des crises.

Dans ces périodes, il faut se protéger lors des rapports sexuels avec un préservatif.

Mais cette mesure est inutile si les lésions sont situées sur les fesses ou les cuisses. La seule solution est alors l'abstinence.

Reconnaître les signes avant-coureurs d’une crise herpétique

Une semaine avant la poussée jusqu'à quelques jours après la cicatrisation, l'herpès peut se transmettre sans donner lieu à des symptômes. Il faut donc savoir reconnaître les signes avant-coureurs de la crise : des démangeaisons, des brûlures ou des picotements.

Par précaution, mieux vaut avoir son propre linge de toilette et se laver régulièrement les mains pour éviter l'auto-contamination.

A savoir : stress, règles, décalage horaire, alcool et exposition au soleil sont des facteurs déclenchants.

Se soigner de l’herpès, c'est protéger les autres

Souvent tabou, l'herpès est très mal vécu par les personnes atteintes : 57 % d'entre elles n'osent pas aborder le sujet avec leur partenaire, favorisant ainsi les risques de contamination.

Un seul mot d'ordre : il faut consulter. Un prélèvement et une prise de sang permettent d'établir un diagnostic précis : l'idéal est de consulter à l'occasion d'une poussée.

On ne guérit pas de l'herpès, on le soigne avec des crèmes anti-herpétiques qui soulagent les douleurs et aident à la cicatrisation. Elles doivent être appliquées localement dès les premiers signes de la crise à raison de plusieurs fois par jour.

Et en traitement oral, aciclovir et valaciclovir sont deux médicaments très efficaces qui enrayent l'apparition et l'intensité des poussées et réduisent le risque de transmission. Ces médicaments peuvent aussi être prescrits en prévention, s'il y a plus de six crises d'herpès par an.

L’homéopathie, pour guérir de l’herpes

Pour prévenir ou atténuer les poussées herpétiques :

  • Vaccinotoxinum 9 CH, une dose ou dix granules tous les 15 jours ;
  • Lycopodium 9 CH, une dose ou dix granules tous les 15 jours intermédiaires.

Lors d'une poussée herpétique :

  • Vaccinotoxinum 9 CH, une dose ou dix granules tous les soirs ;
  • Arsenicum album 5 CH, deux granules, trois fois par jour, en alternance avec Rhus toxicodendron 5 CH, deux granules trois fois par jour.

La phytothérapie pour calmer les crises

Phytostandard cyprès (extraits de plantes fraîches)

Pour espacer les crises : 3 cuil. à café par jour, à boire dans un peu d'eau pendant 3 mois.

Pendant la crise : boire 3 cuil. à café par jour dans un peu d'eau jusqu'à amélioration. Et aussi, pour calmer les douleurs, tamponner localement.

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