Iode : éviter les carences !

Iode
Une carence peut entraîner des troubles du métabolisme plus ou moins importants.

À quoi sert-il ?

L'iode est un constituant essentiel des hormones thyroïdiennes. Des déficiences en iode provoquent donc généralement une hypothyroïdie. Tout l'organisme ralentit alors, engendrant fatigue intense, déprime, trous de mémoire, prise de poids, frilosité, constipation, crampes... une déficience en iode entraîne aussi un gonflement de la thyroïde, située à la base du cou, appelé "goitre".

Où le trouve-t-on ?

L'iode est surtout présent dans les produits de la mer, comme les algues, le poisson, les crustacés et le sel marin non raffiné. On le retrouve aussi dans le lait et les œufs. Les végétaux sont généralement pauvres en iode, à l'exception des haricots verts et de l'ail.

Qui est concerné ?

  • Les habitants des régions naturellement pauvres en iode : en France, cela concerne les régions de l'Est et du pourtour méditerranéen.
  • Les femmes enceintes : dans notre pays, elles ont souvent des apports en iode inférieurs aux recommandations. Moins d'iode, c'est aussi moins d'hormones thyroïdiennes. Or, ces dernières jouent un rôle important dans le développement physique et intellectuel du fœtus. un manque d'hormones thyroïdiennes maternelles peut provoquer un retard mental, une diminution du poids de naissance et augmente les risques de mortalité périnatale. Les femmes qui allaitent manquent aussi souvent d'iode.
  • Les adultes de plus de 55 ans : les besoins en iode augmentent avec l'âge. Or, plus les Français vieillissent, moins ils en consomment. Résultat ? Selon une enquête, les déficiences en iode touchent un quart des personnes de plus de 55 ans.
  • Les fumeurs : la cigarette freine considérablement l'absorption de l'iode et en les déficiences.
  • Les sportifs : une partie de l'iode se perd par la sueur. Attention donc à bien reconstituer les stocks, surtout en période de forte chaleur et d'entraînement intensif !

Quelles solutions ?

Pour combattre la déficience en iode, veillez à manger le plus possible de produits de la mer. Parmi les poissons, privilégiez le haddock, le saumon, la morue et les langoustines, qui détiennent la palme de la teneur en iode. Prenez aussi systématiquement du sel enrichi en iode ou du sel marin non raffiné.

Des algues alimentaires, comme le wakamé, très riches en iode, consommées une fois par semaine, éviteront toute déficience.

Iode Alimentation
© istock

Attention :  en revanche, aux aliments qui freinent son absorption, comme le chou, le chou-fleur, les navets et le soja.

Evidemment, pas question d'arrêter leur consommation ! Il suffit juste d'y associer parallèlement des aliments très riches en iode.

À retenir

  • Le développement psychomoteur du fœtus dépend de l'iode que reçoit la mère.
  • Le tabac freine l'absorption de l'iode.

À lire aussi : 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires