Jambes lourdes : les plantes comme remèdes

Jambes Lourdes
Cassis, cyprès, marron d’Inde… permettent d’améliorer la circulation veineuse et de traiter les problèmes cutanés.

Une mauvaise circulation veineuse au niveau des jambes provoque une sensation de lourdeur, et peut être à l'origine d'un œdème des chevilles ou des pieds qui fragilise la peau. À la longue risquent d'apparaître des zones eczémateuses ou des ulcérations, qui exigent des soins prolongés pour cicatriser. Il est capital de traiter le plus tôt possible ces problèmes cutanés.

Toutes les plantes "veineuses" sont concernées pas ces soins : la vigne rouge, l'hamamélis, le cassis, le pépin de raisin, le cyprès, le marron d'Inde. Un usage par voie orale est recommandé. Le traitement peut se prendre sous forme de gélules d'extraits secs ou de solution, en particulier les teintures-mères. L'huile essentielle de citron est aussi conseillée.

En usage local, pour réhydrater la peau et faciliter la cicatrisation, on peut faire préparer des pommades par le pharmacien, ou appliquer des décoctions en posant des compresses tièdes sur les lésions cutanées. Le millefeuille, le coudrier, l'hamamélis sont alors recommandis que le maté est intéressant pour ses propriétés astringentes. Enfin, la bardane permet de faire un drainage de la peau.

Un apport de minéraux s'avère aussi souvent utile : le recours à la prêle pourra être complété par des oligoéléments tels que le soufre, le manganèse cuivre et le zinc.

À lire également : Règles douloureuses : les plantes qui soulagent

Une tisane pour apaiser l'eczéma

Une préparation, associant décoction et infusion, permet d'apaiser les poussées de démangeaisons, si fréquentes lors d'un eczéma

  • Faire bouillir, durant 15 minutes, 40 grammes d'écorce de saule et 20 grammes de varech.
  • Ajouter 26 grammes de bardane, retirer du feu et laisser infuser 15 minutes. Boire trois à quatre tasses par jour.
Jambes Lourdes Plantes
© istock

À lire également : Douleurs d'estomac : pensez aux plantes

La ronce des vertus anti-douleur !

Selon les régions, son appellation change : mûre, aronce, mûrier des renards ou des haies... Mais il s'agit toujours de la même plante. De juin à août apparaissent des bouquets de fleurs blanches ou rosées qui donneront leurs fruits à l'automne. L'utilisation thérapeutique de la ronce est connue dès le XIIème siècle. Elle était alors recommandée pour limiter les hémorragies.

On lui accordait des propriétés anti-infectieuses et elle était recommandées pour apaiser la douleur due aux angines.

On peut aussi l'utiliser en bains de bouche en cas d'aphtes ou d'inflammation des gencives. Quant à la racine, elle peut être préparée en décoction, associée à d'autres plantes, pour faciliter les expectorations en cas de bronchite.

À lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires