Mal des montagnes : les signes d’alerte

Femme En Montagne
Plus on s’élève en altitude, plus l’oxygène devient rare. Le corps doit réussir à s’adapter. Sinon, c’est le malaise. Comment se protéger ?

Mal des montagnes : qui est concerné ?

Quel que soit son âge ou sa forme physique, on peut souffrir un jour ou l'autre du mal aigu des montagnes. Mais certaines personnes y sont toutefois plus sensibles : celles qui sont atteintes de maladies cardio- vasculaires non stabilisées, les femmes enceintes, ou encore les jeunes enfants.

Le mal des montagnes apparaît au bout de quelques heures en altitude, mais plus on grimpe, plus le risque augmente ! À 2 000 mètres, il touche un peu moins de 15 % des skieurs et randonneurs, contre 50 % entre 3 000 et 4 000 mètres. Et si l'on s'aventure au-delà des 4 000 mètres, 75 % des personnes en souffriront.

Maux de tête, nausées…

Le mal des montagnes est une conséquence des effets de l'altitude sur l'organisme.

Au-dessus de 1 800 mètres, en plus du froid et du rayonnement solaire, l'oxygène de l'atmosphère diminue, les fréquences respiratoire et cardiaque s'accélèrent. Résultat : le corps a besoin d'un temps d'adaptation pour faire face à ce nouvel environnement. Sinon, c'est la crise !

Maux de tête, nausées, insomnies, perte d'appétit, les premiers symptômes du mal des montagnes ne sont pas très alarmants, mais doivent être pris au sérieux pour ne pas s'aggraver. Il faut prendre de l'aspirine ou du paracétamol et faire une pause.

Si l'état de santé s'améliore, on peut continuer la montée. Mais si les maux de tête persistent, il faut stopper la progression et attendre qu'ils s'estompent, car l'état de santé peut devenir très préoccupant.

Quelles précautions prendre pour le mal des montagnes ?

Avant de partir

  • Si vous avez déjà été touché par le mal des montagnes, votre médecin traitant peut vous prescrire un médicament spécifique, l'acétazolamide. Il stimule la ventilation pulmonaire et diminue les symptômes. Mais, attention, il ne protège pas contre un œdème pulmonaire ou cérébral.
  • Vous pouvez faire un "test à l'hypoxie" à l'hôpital, pour voir comment votre corps réagit face à un manque d'oxygène.

Sur place

  • Ne grimpez pas trop vite, pour laisser aux globules rouges le temps d'augmenter. Ce sont eux qui véhiculent l'oxygène du sang et qui atténueront l'impact de l'altitude sur votre organisme. A partir de 3 000 mètres, il est recommandé de ne pas monter plus de 500 mètres par jour.
  • Buvez beaucoup d'eau et optez pour une alimentation riche en glucides.

Œdèmes pulmonaire ou cérébral : une urgence absolue

D'autres symptômes peuvent s'ajouter aux premiers, comme une perte de l'équilibre, voire des troubles du comportement, des vomissements à répétition ou encore des essoufflements intenses.

Ce sont les premiers signes avant-coureurs d'un œdème pulmonaire ou d'un œdème cérébral. C'est une urgence absolue : il faut redescendre au plus vite et le traiter rapidement. Sinon, il est fatal dans plus de 40 % des cas.

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