Avant vos congés
- Vos congés annuels ont été prévus pour tout le mois d'août. Vous tombez malade du 25 juillet au 15 août. Dans ce cas, vous serez considéré comme étant en congé maladie du 25 juillet au 15 août et en vacances jusqu'au 31 août, mais vous ne pourrez ni repousser votre retour, ni récupérer les jours de congés non pris.
- Si votre période de maladie recouvre votre période de congés annuels d'août et si vous tombez malade du 25 juillet au 5 septembre, la situation sera plus favorable, puisque vous serez considéré comme n'ayant pris aucun congé et ayant été intégralement en maladie. En principe, vous gardez donc vos droits à congés... mais ils doivent être utilisés pendant la période légale du congé principal, soit du 1er mai au 31 octobre. À défaut, et sauf accord particulier avec l'employeur, ils seront perdus.
Sur une partie de vos vacances
Rien n'est changé quant à vos dates de début et de fin de vacances. Dans ce cas, ces dernières ne pourront être ni prolongées ni récupérées.
Votre maladie dépasse la date de retour des congés
La situation est la même que ci-dessus, mais il faut en plus informer l'employeur de votre maladie, avant la fin de vos congés, et justifier votre arrêt de travail.
Comment serez-vous rémunéré ?
Selon le droit commun, vous devez percevoir des indemnités journalières de maladie de la Sécurité sociale pendant les périodes de maladie. Il peut s'y ajouter de la part de votre employeur des indemnités de congés payés ou des indemnités complémentaires de maladie.
Sauf dispositions spéciales, le cumul des trois est impossible. Mais, selon les entreprises et les conventions collectives, deux formes d’indemnités peuvent parfois se cumuler.
Bon à savoir :
- Sauf convention collective plus favorable, les périodes de maladie n'ouvrent pas droit à congés payés : si vous êtes malade un mois, vous perdrez deux jours et demi de droits à congés payés.
- Les absences pour accidents du travail ou maladies professionnelles n'ont pas d'incidence sur la règle qui précède, Dans ces situations, vous gardez donc tous vos droits à congés.
- Au-delà de l'ensemble des dispositions ci-dessus, tous les agréments sont possibles en matière de report de congés, dès lors qu'il existe un consensus entre l'employeur et le salarié.
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