"Merveilleuse", pour certains cas peut-être, mais "nouvelle" sûrement pas ! Les moxas relèvent en effet d'une très ancienne méthode extrême-orientale, dérivée de celle de l'acupuncture. Au lieu d'utiliser des aiguilles, on fait appel à des applications ponctuelles de chaleur.
De tradition, les moxas ne sont que des bâtonnets de feuilles d'armoise, portés à incandescence. Des pointes d'électrocautère, des extrémités de tiges métalliques préalablement trempées dans de l'eau bouillante, ou même la simple approche d'un cigare allumé sont également utilisables. Les anciens préconisaient le contact sur les points à traiter jusqu'à réaliser une brûlure, réputée salvatrice. Mais de nos jours, les praticiens de cette thérapeutique dite "moxibustion" maintiennent la source de chaleur à distance d'au moins un centimètre
La sensation doit être douce, quitte à être plusieurs fois répétée et sans nulle réaction locale pénible. Les différents points de ces applications caloriques sont déterminés, tout comme en acupuncture, selon des méridiens avec recherche de stimulations yin ou yang.
La moxibustion ne peut donc être pratiquée que par des spécialistes en médecine orientale. Ses indications sont nombreuses, allant des douleurs rhumatismales aux spasmes digestifs, sans oublier impuissance ou frigidité, voire simple fatigue. Cependant, elle risque de se révéler dangereuse en cas d'états fébriles car on ne saurait "soigner le feu par le feu", selon un vieil adage chinois.
À lire aussi :