Les « pansements soins » : comment marchent-ils ?

Pansements Soins
Moelleux, ultra-fin, étanche, anti-chocs… le pansement s’adapte à toutes les blessures Son meilleur rôle : permettre de cicatriser rapidement. Explications.

Evidente la pose d'un pansement ?

Oui, à condition de souscrire au préalable aux b.a.-ba des règles d'asepsie : nettoyage à l'eau et désinfection de la blessure avec un antiseptique.

Le rôle du pansement est d'éviter que la blessure ne se surinfecte. Sous le pansement en effet, la blessure n'a aucun mal à cicatriser, car la plupart des supports adhésifs sont aujourd'hui micro-aérés : la plaie et la peau respirent.

En outre, garder un pansement jusqu'à complète cicatrisation a deux avantages : on évite la formation de croûte et, surtout, comme cela se produit souvent, de faire saigner à nouveau la plaie.

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Il faut que ça tienne !

Ce que l'on demande à un pansement qu'il soit résistant, imperméable et sache se faire oublier (transparence et élasticité). Au sport, il doit également pouvoir supporter deux heures d'activité non-stop sans gêner ni se décoller.

Dans la catégorie du « Je suis actif, mais douillet », le pansement cocooning épais et moelleux. Il est parfait pour tous les jours, mais est moins adapté à une activité sportive. Dans ce cas, on préférera le pansement dit "conformable" : le support est en principe très fin) il adhère bien et est extensible pour ne pas gêner aux entournures (Airstrip, Actiflex Confort, Maxi Format Tricostéril), en particulier si on doit protéger une articulation ou un pli de flexion (genou, coude...). Comme ce sont des surfaces relativement importantes, choisissez le pansement en larges bandes à dé- couper, avec compresse centrale.

Un conseil : changez-le tous les jours et, si cela est nécessaire, désinfectez. Vous pouvez le conserver jusqu'à complète cicatrisation ou, dès que la plaie est refermée, le retirer et appliquer une crème cicatrisante (Cetavlon, Cicaplaie, Cicatryl).

Pansements Soins Pieds Ampoules
© istock

Baignades au sec

Combien de fois avez-vous été obligé d'emmailloter tant bien que mal (plutôt mal d'ailleurs) une plaie pour ne pas qu'elle prenne l'eau ? Avec une large partie adhésive sur ses quatre côtés, le pansement "aquaphile" ferme les écoutilles à l'eau et aux bactéries, tout en laissant la peau respirer (Aqua Film, OpSite PostOp, Actiflex Protection optimale). Pour les longues baignades, posez-le une demi-heure avant de vous jeter à l'eau : son adhérence n'en sera que meilleure.

Quant à l'extrémité des doigts et des orteils, outre le pansement classique, rectangulaire, il existe des pansements spécialement conçus pour eux, avec une forme en "H" (Urgo Doigts). Pour accélérer leur cicatrisation, des protecteurs anatomiques diffusent une huile minérale purifiée qui assouplit la peau (Capuchon Digital et Digitube Saul'Action).

Coricide sur tous les cors ?

Situés sur le dessus des orteils (surtout le petit), ces excroissances de chair compriment les terminaisons nerveuses. Si on ne les élimine pas rapidement, elles pénètrent dans le derme et forment une racine appelée "clou". De quoi donner une idée de l'intensité de la douleur...

Le pansement coricide contient de l'acide salicylique (la couleur verte au centre du pansement) qui exfolie le cor. Pour ne pas agresser la peau saine, autour du cor, enduisez-la de vernis hypoallergénique.

Ou portez le pansement coricide, la nuit (Scholl, Compeed) et, le jour, un pansement pour l'isoler des frottements (Double Protecteur pour Cors Urgo). En revanche, si vous êtes régulièrement sujet aux cors, consultez plutôt un pédicure podologue, afin qu'il corrige la cause de leur apparition.

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