S'ensuit une diminution du diamètre artériel qui se traduit d'abord par une augmentation de la pression puis une baisse du débit sanguin. Les régions les plus souvent touchées sont les membres inférieurs (artérite), le cœur (angine de poitrine et infarctus) et le cerveau (accidents vasculaires cérébraux).
Stress, alimentation riche en graisses, tabac, sédentarité... autant de facteurs qui concourent aux formations athéromateuses. La prévention tient donc une place de choix. L'objectif est triple.
- Remplacer les graisses animales par des graisses végétales riches en acides gras non saturés. L'huile de germe de blé en contient jusqu'à 85 %, et celle du carthame des teinturiers près de 90 %. Pour sa part, l'huile de maïs renferme du tocophérol, la vitamine anti-cholestérol.
- Consommer des plantes qui limitent les effets des graisses dans l'organisme. Comme l'ail de culture ou l'ail des ours qui pousse dans la nature, leurs bulbes fabriquent une molécule active l'allicine. C'est la cynarine qui donne à la feuille d'artichaut ses propriétés hypocholestérolémiantes. Quant au gingembre, il contient une résine, le gingérol, qui inhiberait l'absorption intestinale des graisses et du cholestérol.
Propriété reconnue aussi aux tanins, rencontrés dans l'alchémille, la feuille de noyer, les cynorrhodons (fruits de l'églantier), la fumeterre, la peau des raisins. Luzerne, plantains, safran... auraient un effet anticholestérol.
- Assurer un apport régulier en vitamine C : légumes et fruits crus. Tout comme la mâche, le chou-fleur, le cresson, le fenouil, les poivrons, le persil.
Plus originale, la salade composée de pissenlits, de jeunes pousses de bourrache, de cresson, et de jeunes feuilles de berberis, le tout arrosé de vinaigre balsamique et d'un jus de citron.