Apéritif, vin, digestif... difficile de ne pas boire quelques verres durant les festivités. Mais notre organisme, peu habitué à recevoir de telles doses, se retrouve vite dépassé et ses capacités d'élimination sont alors rapidement saturées.
L'alcool est transformé au niveau du foie en une substance tenue responsable de l'effet "gueule de bois" : bouche pâteuse, nausées, sensation de vertige, et surtout mal de tête. Autant vous prévenir : aucun remède miracle ne permet de boire à volonté. Cependant, il existe des solutions pour "limiter les dégâts", à condition bien sûr de boire sans abuser.
Les bonnes astuces pour éviter la gueule de bois
Premier conseil : ne pas arriver à l'apéritif le ventre creux. En retardant le passage d'alcool dans le sang, cela évite les effets directs sur l'estomac (gastrite alcoolique), limitant ainsi les sensations de nausées. Pour prévenir les maux de tête : boire un grand verre d'eau entre chaque prise d'alcool, de façon à favoriser l'élimination des produits toxiques de dégradation.
Sachez que les boissons contenant des traces de méthanol (un dérivé alcoolique) peuvent favoriser ces maux de tête. Les vins rouges en renferment plus que les vins rosés ou blancs. Il peut aussi exister une sensibilité à certains additifs stabilisants, comme les sulfites des vins blancs, parfois déclencheurs de migraine.
Enfin, le plus important est de surveiller la quantité d'alcool. Une dose de 5 ml d'apéritif en contient autant qu'un verre de vin standard ! Et que l'on boive du champagne, du vin rouge, le résultat à l'éthylotest sera le même. Donc pas d'abus si vous prenez le volant après !
Homéo et vitamine C
L'homéopathie propose sa réponse : Nux vomica contre les excès digestifs en tout genre, et Zincum metallicum. Associez les deux remèdes en 7 CH(trois granules, trois fois par jour) pendant toute la durée des festivités.
Autre stratégie : activer les défenses naturelles contre les dérivés toxiques issus de la transformation alcoolique. Ainsi, les "fêtards" ne jurent que par la vitamine C (sans dépasser 1 gramme par soirée). Effet cependant non garanti.
Enfin, n'essayez pas de combattre un mal de tête qui s'installe avec de l'aspirine ou un autre anti-inflammatoire au risque d'aggraver les irritations gastriques, préférez le paracétamol.
Contre les idées reçues
Les mélanges entrainent plus facilement "la gueule de bois". C’est faux ! Les mélanges en eux-mêmes ne sont pas à l'origine des réveils difficiles. C'est l’excès de boissons alcoolisées qui est responsable.
Pour mieux supporter l'alcool, il faut avaler une cuillerée d'huile d'olive ou un verre de lait avant. C’est faux ! Si cela a de tapisser les parois de l'estomac et de retarder le passage de l'alcool dans le sang, cela n'empêche pas les désagréments ultérieurs.
Une tisane avec du miel le lendemain d'une soirée arrosée permet de repartir du bon pied. C’est vrai ! Elle permet de remplacer l'eau éliminée par l'effet diurétique de l'alcool, mais elle facilite aussi la dégradation de l'alcool encore présent dans le sang (grâce à un sucre contenu dans le miel).
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