Qu’est-ce que le microshading ?

Resultats Microshading
Si vous manquez de temps pour procéder, chaque jour, au maquillage de vos sourcils, vous pouvez recourir à la technique du microshading. Il s’agit d’une méthode de maquillage semi-permanente, qui, si elle vous convient, comporte nombre d’avantages. Vous trouverez ici toutes les informations relatives à cette technique.

Présentation de la technique du microshading

Le microbashing consiste à reproduire, mais de manière semi-permanente, le travail effectué par le crayon à sourcils. L'effet produit est donc celui d'une sorte d'ombrage, un peu poudré.

Pour obtenir ce résultat, de petits pigments colorés sont insérés, au moyen d'une aiguille à pointe fine, sous les couches superficielles de l'épiderme. À l'aide de cette succession de petits points, le microshading redessine la ligne des sourcils.

Cette technique donne aussi l'impression de sourcils plus fournis.

Les raisons d'opter pour cette solution

Les femmes ayant des sourcils clairsemés ont tout intérêt à recourir à la technique du microshading. En effet, elle permet de les étoffer. Sinon, il faut se résigner à fournir, chaque matin, des efforts fastidieux pour parvenir au même résultat.

Par ailleurs, si vous avez des sourcils très clairs, parfois même à peine visibles, cette méthode de maquillage est faite pour vous. En effet, elle a tôt fait de donner une coloration plus sombre à vos sourcils.

Une autre raison de recourir au microshading, c'est la volonté de retrouver la forme initiale des sourcils. À force de les épiler, vous en perdez parfois le dessin. Le microshading permet de redonner aux sourcils leur contour d'origine.

Les avantages de cette technique

Cette méthode de maquillage comporte de nombreux avantages. En premier lieu, elle est durable. C'est une technique semi-permanente, dont l'effet dure de un à trois ans. Ce qui vous permet d'assurer la bonne tenue de vos sourcils durant toute cette période, sans perdre un temps précieux chaque matin.

Il faut cependant prévoir quelques retouches, tous les huit mois ou tous les ans, selon le type de peau. Par ailleurs, cette technique est plus indolore que celle du microblading, dont nous allons reparler.

En effet, vous sentirez à peine les petites piqûres faites au moyen du stylo utilisé par les esthéticiennes. En dehors d'éventuelles rougeurs, qui disparaissent vite, les effets secondaires sont donc négligeables. C'est pourquoi cette technique convient très bien aux peaux sensibles.

Le déroulement d'une séance

Deroulement Seance Microshading
© istock

Avant la séance, il vaut mieux ne pas s'exposer au soleil et éviter de boire du café ou de l'alcool. L'usage de certains produits de beauté, avant cette session, est également déconseillé.

Une fois sur place, l'esthéticienne examine d'abord vos sourcils et s'entend avec vous sur la forme à leur donner, mais aussi sur la teinte que vous souhaitez.

Ceci fait, elle trace les contours des sourcils, en enlevant les poils qui empêcheraient la netteté du dessin. Pour que la séance présente le moins d'inconfort possible pour la patiente, un produit anesthésiant est appliqué sur la zone concernée.

Toutes les séances ne sont pas d'égale durée. La première, qui prend environ deux heures, est la plus longue. Les autres sessions durent une heure ou un peu plus. Durant la séance initiale, la professionnelle procède à l'insertion, sous la peau, des petits pigments colorés.

Environ deux mois plus tard, une seconde séance a pour but de parfaire le contour des sourcils. Au départ, la coloration peut paraître un peu sombre. Mais elle s'éclaircit dans les jours qui suivent, pour devenir définitive au bout d'un mois environ.

Comment se passe la cicatrisation ?

La cicatrisation s'engage peu après la séance de microshading. Il se peut que, pendant ce processus, de petites croûtes apparaissent sur la zone concernée.

Il ne faut pas essayer de les enlever, de peur de compromettre le tracé des sourcils. Elles tomberont d'elles-mêmes en peu de temps.

Durant cette période de cicatrisation, évitez de mouiller vos sourcils. Ce n'est donc pas le moment de prévoir une baignade. De même, remettez à plus tard les activités qui vous feraient transpirer. Pour permettre à la peau de mieux cicatriser, il est conseillé d'appliquer sur l'épiderme un produit hydratant.

Les dangers ou effets secondaires

Dans la mesure où l'esthéticienne utilise une aiguille pour procéder à ce maquillage, tout risque d'infection n'est pas exclu. Par ailleurs, il peut arriver qu'à la suite des séances de microshading, la peau change un peu de couleur, et devienne rose ou même bleue.

Vous pouvez aussi ressentir, après la séance, une certaine irritation de la peau, qui peut également gonfler par endroits ou présenter des rougeurs.

En principe, ces menus désagréments s'estompent très vite. Dans la très grande majorité des cas, le microshading ne présente donc aucun danger.

Combien ça coûte ?

Les tarifs sont très variables selon les instituts. En effet, il faut compter, en moyenne, entre 100 et 600 euros pour une séance.

Ces différences de prix s'expliquent d'abord par le matériel utilisé, parfois plus perfectionné ou sophistiqué. La réputation de l'institut entre aussi en ligne de compte.

En règle générale, un tel tarif inclut le coût de la première séance et celui de la session de retouche.

Quelle différence entre microshading et microblading ?

Differences Microblading Microshading
© istock

Il existe en effet une autre technique semi-permanente de maquillage des sourcils, le microblading. Les deux méthodes ont pour but essentiel de rendre plus fournis, et mieux dessinés, les sourcils un peu clairsemés.

Mais, à la différence du microshading, le microblading s'efforce surtout de recréer les poils qui composent le sourcil. C'est de cette manière, et non par des effets d'ombrage, comme dans le microshading, que cette technique de maquillage peut intensifier les sourcils.

Dans le microblading, les pigments sont insérés, non pas sous la forme de points, mais de traits fins. Cette insertion se faisant davantage en profondeur, cette technique est donc un peu plus douloureuse que celle du microshading.

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