Les règles : qu’est-ce que c’est ?
Les ovaires secrètent de la progestérone et des œstrogènes. Ces deux hormones agissent alors sur l’endomètre, c’est-à-dire la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Celle-ci s’épaissit pour accueillir éventuellement un œuf fécondé. Quand il n’y a pas de fécondation, le taux d’hormones chute brutalement et entraine des contractions du muscle utérin qui entraine une desquamation de la muqueuse. Ce sont alors ce que l’on appelle les règles.
Quels sont les symptômes avant-coureurs des règles ?
Certains signaux peuvent parfaitement vous permettre d’identifier la période des règles à venir. C’est utile de savoir les reconnaitre surtout quand vous avez des cycles irréguliers. C’est le cas en particulier des seins douloureux, des problèmes de peau, des douleurs dorsales, des sautes d’humeur, d’un état légèrement dépressif, des ballonnements…
Les douleurs ressenties à ce moment peuvent être accompagnées de nausées, de vomissements, de maux de tête, de perte de connaissance ou malaise et de troubles intestinaux.
Dans ce cas, vous savez que vos règles ne vont pas tarder à se manifester.
Comment lutter contre ces symptômes ?
Savez-vous que vous pouvez essayer d’atténuer ces maux assez désagréables quand ils se produisent tous les mois ? Quelques conseils vous permettent de vous faciliter la vie durant cette période.
Mangez mieux :
Essayez de faire plutôt 6 repas légers que 3 gros repas, en diminuant l’apport en graisse, en sel et en sucre. Évitez les boissons alcoolisées ainsi que le café et favorisez les glucides complexes comme les céréales complètes, le riz complet, les haricots ou les lentilles. Les aliments riches en calcium sont également privilégiés.
Vous pouvez également en parler à votre médecin qui peut vous prescrire un apport supplémentaire en magnésium, en calcium et en vitamines E. Ils permettent de nettoyer l’organisme, en éliminant les toxines, et de réduire ces symptômes prémenstruels.
Faites de l’exercice et des étirements pour mieux dormir et évitez les sautes d’humeur.
Essayez d’améliorer votre sommeil et de dormir au moins 7 à 8 heures par nuit. Évitez les situations stressantes et prenez du temps pour vous.
Il existe bien entendu d’autres moyens :
La chaleur : poser une bouillotte sur votre ventre atténue les douleurs peu intenses.
Les antispasmodiques peuvent être d’une aide efficace puisqu’ils ont une action sur les contractions utérines et agissent sur les spasmes.
Les antalgiques : Il existe différentes formes médicamenteuses d’antalgiques, il faut trouver celui qui vous apporte un peu de soulagement. Évitez l’aspirine qui entrainerait des règles plus abondantes.
Les anti-prostaglandines en excès.
La pilule contraceptive permet aussi de lutter contre les symptômes gênants durant les règles. Elle réduit également la production de prostaglandines ainsi que le flux.
Si la douleur s’intensifie de manière inhabituelle, consultez votre médecin pour qu’il vérifie qu’elles ne soient pas liées à des polypes, un fibrome utérin, une infection génitale ou une endométriose.
Ces symptômes peuvent durer entre deux jours et deux semaines avant vos règles et disparaissent quand celles-ci sont là.
Le syndrome prémenstruel : soyez prête avant vos règles
Si vous ne souhaitez pas vous laisser surprendre par l’arrivée des règles, vous pouvez tenter de calculer le début en tenant à jour votre calendrier.
Mais si vos règles sont irrégulières, vous aurez des difficultés à vous fier au calendrier.
Ayez toujours des serviettes hygiéniques ou un tampon sur vous pour vous sentir protéger si jamais vos règles arrivent de manière impromptue. Cela génère ainsi moins de stress.
Restez active avant vos règles
Bien hydratée et reposée, vous pouvez parfaitement vivre normalement votre vie et faire du sport sans problème. En cas de douleurs, parlez-en à votre médecin et demandez-lui de vous prescrire un médicament anti-douleur.
La douleur et les différents facteurs ayant une influence sur ce symptôme
La douleur intervient surtout les jours précédents les règles et ensuite, durant le premier jour. Différents facteurs déterminent son intensité :
Les prostaglandines : ces substances produites par les cellules de l’organisme et celle de l’endomètre en particulier sont sécrétées en excès chez certaines femmes sans qu’aucune raison ne soit identifiable. Résultat : les contractions sont plus intenses et les douleurs plus fortes.
La tonicité du col de l’utérus : si le col est bien tonique, il est parfaitement fermé. Il va alors s’ouvrir durant la période menstruelle sous l’effet des contractions utérines. Plus il est ferme et tonique, plus vous avez de douleurs durant vos règles.
L’état psychologique : votre état à ce moment joue un rôle sur la manière, dont vous appréhendez et supportez la douleur. En cas de fragilité psychologique et de stress, elle peut être très mal perçue.
Les douleurs peuvent être aggravées par le port du stérilet en cuivre, le tabagisme, le surpoids ou la consommation d’alcool.
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