Cigarette électronique Blu : est-ce qu’elle m’a vraiment aidée ? Mon retour d’expérience de femme

Cigarette électronique Blu
Je ne sais pas trop par où commencer. Peut-être par un souvenir un peu flou, un matin brumeux où j’ai réalisé que mes vêtements sentaient encore la cigarette de la veille. Un mélange de honte et d’habitude, un parfum que je ne remarquais presque plus. C’est peut-être à ce moment-là que j’ai commencé à me dire qu’il fallait que ça change.

Mais bon, ça fait des années que je me le disais. Et puis, soyons honnêtes, j’étais terrifiée à l’idée de devoir vivre sans cette petite échappatoire. La cigarette, c’était un peu mon compagnon de solitude, parfois même de stress, de colère... ou juste d’ennui.

Quand on m’a parlé de la cigarette électronique Blu, j’étais sceptique. Vraiment. J'avais déjà testé deux autres marques auparavant, sans grand succès. Toujours ce goût chimique, ou cette sensation de ne rien « tirer », comme si on m'avait donné une fausse bouée de sauvetage.

Mais là, je ne sais pas. Peut-être que c'était le bon moment ? Ou peut-être que le packaging m’a séduite (ce qui serait un peu ridicule, mais bon). Toujours est-il que j’ai décidé de me lancer. D’essayer encore une fois. Une dernière, me suis-je dit, découvrez les ecigarettes Blu.

Premières impressions… et premières déconvenues

Je vais être franche : au début, j’étais déçue. La sensation n’était pas la même. Je ne retrouvais pas ce hit dans la gorge que j’associais à la "vraie" cigarette. Et cette frustration me collait à la peau. Mais je continuais quand même. Un peu par fierté, un peu parce que j'avais payé la Blu, et surtout parce que je m’étais promis d’au moins tenir une semaine.

À bien y réfléchir, c’est au troisième jour que quelque chose a changé. Peut-être pas dans la vape elle-même, mais dans ma façon de la vivre. J’ai arrêté de comparer chaque bouffée à une cigarette classique. J’ai commencé à la voir comme autre chose. Pas un remplacement, mais une transition.

Cela dit, je n’étais pas encore convaincue. Le goût était doux, presque trop. J’ai essayé plusieurs saveurs. Menthe glacée, vanille, tabac blond. C’est finalement ce dernier qui m’a accrochée. Pas parce qu’il ressemblait parfaitement au tabac, mais parce qu’il me donnait l’illusion, juste assez.

Des petits rituels qui changent tout

Il y avait aussi ce côté pratique. Pas besoin de briquet, pas de cendre, pas de mégots (ça, mine de rien, c’est un vrai plus quand on vit avec quelqu’un qui ne fume pas). J’ai commencé à intégrer la Blu dans mes habitudes quotidiennes. Le matin, avec le café. Le soir, sur le balcon, en silence.

Et petit à petit, sans m’en rendre compte, j’ai réduit les vraies cigarettes. Pas par obligation, ni par force de volonté. Simplement parce que... je n’en ressentais plus autant le besoin. En y repensant, je crois que la cigarette électronique Blu m’a permis de me réapproprier un geste que je croyais gravé dans la pierre. Un geste qui n'était plus une dépendance, mais une sorte de rituel, plus léger.

Pas une solution miracle, mais un outil

Alors attention, je ne dis pas que la cigarette électronique Blu est la solution pour tout le monde. Il m’est arrivé de rechuter. Plusieurs fois même. Surtout lors des soirées, ou après une journée particulièrement tendue. Mais c’était moins violent. Moins culpabilisant aussi. Je savais que je pouvais reprendre la Blu le lendemain, sans avoir l’impression de repartir de zéro.

À certains moments, j’ai eu des doutes. Est-ce que je ne faisais que remplacer une addiction par une autre ? Est-ce que je tournais vraiment la page ? Honnêtement, je n’ai pas encore toutes les réponses. Et peut-être que je ne les aurai jamais.

Mais je peux dire une chose : depuis que j’ai la Blu, je fume beaucoup moins. Ma respiration est différente, mes réveils aussi. J’ai moins cette lourdeur au fond de la poitrine. Et je ne suis plus cette femme qui se cachait pour fumer dans la rue, honteuse du regard des autres.

Le regard des proches, un miroir pas toujours tendre

Il y a aussi eu les réactions autour de moi. Mon compagnon, qui ne fume pas, a été soulagé. Mes collègues ont remarqué que je sortais moins dehors, que je semblais plus concentrée. Ma sœur, ancienne fumeuse, m’a encouragée. Et ce soutien a compté. Beaucoup. Parce qu’on oublie parfois à quel point la cigarette isole.

Cela dit, j’ai aussi eu droit aux remarques du genre : « Mais tu sais que ce n’est pas non plus hyper sain, hein ? » Oui. Je sais. Mais il y a une nuance entre moins pire et idéal, et je n’ai jamais prétendu atteindre la perfection.

Conclusion (ou pas)

Alors, est-ce que la cigarette électronique Blu m’a aidée ? La réponse n’est pas simple, pas tranchée. Elle m’a aidée... à sa manière. Pas comme un miracle, mais comme une béquille. Et franchement, c’est déjà beaucoup.

Je ne suis pas encore totalement sortie de l’ombre du tabac, mais je marche vers la lumière. Parfois doucement, parfois avec des détours. Et si je devais donner mon avis de femme, sincère, avec ses hauts et ses bas : oui, la Blu a été une alliée précieuse.

Et je ne sais pas si c’est ça, « réussir », mais je respire mieux, je culpabilise moins, et je me sens un peu plus fière de moi. Ce n’est peut-être pas grand-chose. Ou peut-être que si, justement.

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