Prolapsus : peut-on éviter la chirurgie ?

Prolapsus Descente D'organe
A condition d’intervenir à un stade très précoce, il est en effet possible d’éviter la chirurgie.

Sensations de pesanteur, douleurs lombaires inexpliquées, troubles urinaires... sont souvent les premiers symptômes du prolapsus.

Les premiers symptômes du prolapsus (ou descente d'organes) associent souvent des sensations de pesanteur dans l'abdomen, de pression dans la vessie, des douleurs lombaires basses inexpliquées, à des troubles urinaires (envie fréquente ou bien fuites), voire une gêne pendant les rapports. Une prise en charge pluridisciplinaire est utile pour corriger ce trouble complexe, car il faut "retendre" les tissus (muscles, ligaments) et repositionner ce qui s'est déplacé.

Faire une rééducation périnéale

Cette rééducation permet de retendre les muscles du périnée, ce qui améliore l'incontinence d'effort, puis d'apprendre à faire remonter les organes de façon physiologique au lieu de presser vers le bas.

Apprendre à respirer par le ventre

Rien à voir avec les "abdos" classiques, anti-physiologiques pour toutes les femmes. Il s'agit de transformer les "mauvaises" pressions abdominales dirigées vers le bas, elles poussent les organes, tirent sur les ligaments et affaiblissent le périnée en "bonnes" pressions pour "refluer" les organes vers le haut.

Prolapsus éviter Chirurgie
© istock

L'ostéopathie gynécologique

En plus du travail sur les troubles de la statique pelvienne (reconnus pour accentuer le phénomène du prolapsus), la spécificité de l'ostéopathie gynécologique est de réaliser, via une manipulation par la voie interne par toucher vaginal et/ou rectal, un repositionnement des organes. Ces techniques nécessitent une formation spécifique.

Et en phyto ?

L'amélioration de la circulation dans la zone pelvienne est indispensable pour que les tissus "respirent" mieux et soient plus toniques. Le traitement de base repose sur une prescription de plantes agissant sur la circulation (ginkgo, vigne rouge...), de magnésium et de la vitamine B6 et de gattilier (ou alchémille) lorsqu'il existe une hyper-ostrogénie du syndrome prémenstruel.

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