Le purpura : qu’est-ce que cette tache rouge ?

Purpura
Parmi toutes les taches qui peuvent apparaître sur la peau, celle-ci nécessite une consultation immédiate. Toutes nos explications sur le purpura.

Comment se fait le diagnostic du purpura ?

Le purpura est une tache hémorragique due à du sang sorti spontanément des vaisseaux. Les globules rouges siègent dans le derme. Cette tache, rouge à l'origine, évolue vers le bleu et le jaune, comme un bleu ou une ecchymose.

Cette tache ne s'efface pas lorsque l'on appuie dessus avec le doigt, contrairement aux éruptions type rougeole ou rubéole, ou encore à un angiome. En revanche, elle disparaît en une quinzaine de jours. De la taille d'une lentille ou en nappe, le purpura se retrouve le plus souvent sur les jambes, mais peut aussi être diffus. Tout dépend des causes à l'origine du purpura. On en distingue donc plusieurs types.

Le purpura : d'origine hématologique

  • Le purpura est dû à un trouble de la coagulation, en raison d'une insuffisance de plaquettes sanguines. Il apparaît en général quand les plaquettes sont inférieures à 30 000/mm3, alors que la normale plaquettaire est de 250 000 à 400 000/mm3.
  • Des thromboses dans les capillaires - des vaisseaux minuscules - peuvent être également à l'origine d'un purpura lors d'infections graves, à méningo-coques en particulier. Ce que l'on appelle des "méningites flambantes" avec un méningocoque diffus qui peut donner un purpura dit "fulminant".
  • Autre cause d'ordre hématologique, un excès de globulines (protéines du sang) dans le sang.

Le purpura : d'origine vasculaire

  • Le purpura sénile : il survient à partir de 70-75 ans. A cet âge, les capillaires se fragilisent, la peau s'affine, le derme aussi. Au moindre choc ou bien spontanément, un capillaire peut céder. De grosses taches apparaissent alors, le plus souvent sur les avant-bras et sur les jambes. Elles mettent beaucoup de temps à partir.
  • Une longue corticothérapie peut entraîner une fragilité capillaire, surtout lorsque l'on prend de la cortisone par voie générale.
  • L'insuffisance veineuse : c'est une cause très fréquente de purpura qui apparaît en plaques, et spontanément, au moindre choc. Au fil du temps, les personnes souffrant de varices développent une dermite ocre, des grandes plaques jaune-marron sur les jambes qui ne partiront jamais : elles sont dues au fer, contenu dans les globules rouges, qui reste sous la peau et fait un tatouage physiologique.
  • Certains médicaments peuvent être à l'origine d'un purpura : l'aspirine, par exemple, mais aussi certaines affections virales ou bactériennes.

Comment traiter le purpura ?

C'est la cause qu'il faut traiter et elle est, dans tous les cas, très ciblée. Dès l'apparition d'un purpura, une consultation chez son généraliste ou son dermatologue s'impose rapidement.

Le médecin fait un bilan sanguin, dont un bilan de coagulation afin de savoir s'il s'agit d'un purpura hématologique ou vasculaire. Le plus souvent, ce dernier est la pathologie la moins grave. Le purpura sénile, lui, ne se traite pas.

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