Gamme d’applications
La polythérapie, aussi connue sous le nom de thérapie combinée, est une approche qui implique l'utilisation simultanée de deux ou plusieurs modalités de traitement pour soigner une maladie. Il est courant d'associer des traitements médicamenteux à la physiothérapie. Ainsi, on peut faire usage de médicaments et/ou d'appareils de thérapie combinée. Certains praticiens ajoutent également des thérapies non médicales, dès lors qu'elles contribuent au bien-être et à la santé du patient.
Au-delà du traitement du cancer, qui est l'application la plus courante, la thérapie combinée est également utilisée pour soulager des maux spécifiques. Les objectifs thérapeutiques principaux identifiés par les recherches sont au nombre de trois :
- Soulagement de la douleur.
- Réparation et rééducation musculaire.
- Amélioration de la circulation sanguine.
Dans chaque cas de rétablissement de la santé, l'un de ces objectifs thérapeutiques intervient toujours. Cinq afflictions majeures sont traitées par la thérapie combinée :
- Le cancer.
- La tuberculose.
- Le paludisme.
- La lèpre.
- Le VIH/SIDA.
Selon diverses recherches, les thérapies combinées sont les plus efficaces pour traiter ces maladies. Les troubles du sommeil et la dépression peuvent également être ajoutés à cette liste. Pour ces deux affections, la luminothérapie s'avère efficace. Elle est souvent associée à des traitements médicamenteux chez les adolescents et les adultes. Cette thérapie cognitivo-comportementale contribue à l'amélioration de la durée du sommeil.
Avantages de la thérapie combinée
Les thérapies combinées réduisent considérablement la résistance aux médicaments. En effet, l’agent pathogène peut résister à un remède. Par contre, c’est moins évident qu’il résiste à plusieurs médicaments ou thérapies à la fois. En oncologie par exemple, on remarque très tôt une forte résistance à certains médicaments : la résistance adaptative. Si rien n’est fait, la prolifération est encore plus accentuée.
Par ailleurs, on a l’impression que la monothérapie est moins coûteuse que les polythérapies. Mais ce n’est qu’à court terme, puisque la maladie va récidiver. À la différence, la thérapie combinée est plus chère à l’instant, mais bénéfique sur le long terme. Son efficacité est indéniable.
De plus, les effets secondaires sont réduits via la polythérapie. On administre des doses plus faibles au niveau de chaque traitement, d’où la réduction globale des effets secondaires.
Cas du cancer
Le traitement du cancer en oncologie passe essentiellement par l’immunothérapie anticancéreuse via des essais cliniques. Pour créer de bonnes combinaisons, on va à la recherche d’un effet synergique sur les tumeurs des tissus environnants. La radiothérapie est un exemple très prometteur.
Apparemment, la radiothérapie augmenterait les effets des inhibiteurs de point de contrôle. Il y a aussi la chimiothérapie et l’immunothérapie qui forment une combinaison très efficace en oncologie. Toute forme de chimiothérapie est incluse.
Toujours pour traiter le cancer, une récente thérapie combinée est en train d’être testée. Elle consiste à associer des médicaments qui modifient le microbiome intestinal. Ce microbiome joue un rôle non négligeable dans les réponses d’un organisme aux immunothérapies anticancéreuses. C’est de ce fait une bonne piste à explorer.
Cependant, la meilleure combinaison pour le cancer local est une chirurgie (tumorectomie) suivie de la radiothérapie. La radiothérapie qu’on associe aux traitements par chirurgie permet de détruire le reste de tumeur dans les tissus environnants. On peut aussi opter pour la chimiothérapie.
Cas du paludisme
Pour la lutte efficace contre la résistance aux médicaments du paludisme, les thérapies combinées se sont révélées les plus efficaces. C’est l’exemple de l’artemether-lumefantrine et de l’artésunate-amodiaquine. De base, le traitement du paludisme se fait par l’artésunate-amodiaquine. Il s’agit de l’association de l’artésunate et l’amodiaquine (ASAQ). Ce traitement a longtemps fonctionné, surtout en Afrique subsaharienne. Toutefois, son efficacité est très variable selon la formulation des deux composants.
Cette résistance provient surtout de la dose administrée. Une mauvaise dose (en dessous de la norme surtout) est la cause principale de la résistance. Cette situation est plus présente chez les jeunes sujets malades. On a tendance à leur réduire la posologie pour limiter les effets secondaires. En faible dose, l’artesunate est moins efficace contre le paludisme. Il est alors nécessaire de suivre une thérapie combinée à base d’artesunate pour traiter efficacement cette affection.
Les seuls points négatifs de ce traitement contre le paludisme sont les effets latéraux indésirables. Le sommeil perturbé, le manque de sommeil, les vertiges, la fatigue, etc.
Attention : Pour les formes sévères, l’artemether-lumefantrine qui est une thérapie combinée est déconseillée.
Ultrasons et électricité combinés
Les thérapies combinées au-delà des médicaments incluent aussi des formes de physiothérapie. On a la combinaison des ultrasons et des stimulations électriques. Ce type de traitement est préconisé pour les affections musculaires. Tout va dépendre des exigences thérapeutiques du patient. Ce n’est toutefois pas un remède dans certains domaines comme l’oncologie.
Électrothérapie
Pour l'électrothérapie, on se sert surtout des électrodes vacuum. C’est pourquoi il faut toujours se tourner vers des appareils de thérapie combinée qui proposent l’unité vacuum en option. Le choix doit également porter sur un écran tactile avec une navigation intuitive. C’est ce qui va optimiser au mieux votre traitement. Plus l’appareil pour votre physiothérapie est personnalisable, mieux c’est. Même si vous n’avez pas assez d’options possibles, le vacuum est indispensable.
Ultrason
Bien qu’on sépare les deux types de physiothérapie, il faut préciser qu’ils sont combinés pour l’efficacité. Tous les deux sont présents sur les mêmes appareils de thérapies combinées. Sur certains modèles, on peut combiner jusqu’à 4 techniques différentes (électrothérapie, ultrason, laser, vacuum). Les traitements peuvent se faire simultanément ou de façon alternative. C’est toujours dans le cadre de la thérapie combinée. Optez pour une tête ergonomique pour la sonde, avec des capteurs assez sensibles. Une large fréquence d’ultrason est aussi préférable.
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