Soleil : tout ce que vous devez savoir pour bien bronzer

Soleil Bronzer Creme Solaire
L’ère des excès solaires est bien révolue ! Crèmes, indices, bons gestes… comment avoir un joli hâle doré tout en préservant sa peau.

Impossible d'aimer le soleil à la folie ! Tout abus se paie des années plus tard et les cancers de la peau sont en hausse constante. Le coup de soleil n'est pas la seule violence subie par la peau, même s'il doit être évité à tout prix, surtout pendant l'enfance.

On connaît de mieux en mieux les U.V.A. qui causent des lésions moins visibles, mais irréversibles. La sécurité solaire est revue à la hausse : avalanche d'indices très élevés, filtration U.V.A.-U.V.B. équilibrée, simplification des classes de protection…

Il reste encore un effort à fournir sur les quantités de produit et leur renouvellement. Les produits solaires ne sont pas toujours bien compris (53 % d'entre nous pensent qu'un indice élevé permet de rester plus longtemps exposé, source : Afssaps*).

Toute la lumière sur un bon usage du soleil et des produits solaires.

Protection Soleil Peau Sensible
© istock

À lire également : Taches brunes au soleil : comment s’en protéger et les camoufler ?

Comment la peau se protège-t-elle ?

En bronzant (protection principale) et en s'épaississant. Il faut 72 heures pour la mise en place du bronzage et trois à cinq jours pour que la couche cornée s'épaississe.

Après des irradiations répétées, l'épaisseur de l'épiderme sera pratiquement doublée. Mais cette protection dépend également de la qualité des mélanines synthétisées. Plus la peau est noire, plus sa mélanine sera brune et protectrice. A contrario, les peaux laiteuses développent une mélanine rouge faiblement protectrice, voire agressive.

Bon à savoir : Soleil : Les compléments nutritionnels solaires pour bien bronzer !

Pourquoi faut-il remettre son soin toutes les deux heures ?

D'une part, on reste rarement immobile pendant deux heures : la protection apportée par le produit diminue en fonction des activités physiques, des bains, de la transpiration, des essuyages, de la force de l'ensoleillement.

D’autre part, les produits solaires protègent la peau durant une période limitée (environ deux heures). Les filtres, même photo- stables, se dégradent au fur et à mesure qu'ils absorbent les photons. Ils perdent leur efficacité protectrice et "se déchargent", un peu comme des piles.

À lire également : Peaux sensibles au soleil : qui ne bronze pas, sensibilité, intolérance, lucite… quelle différence ?

 Pour un même indice, un lait, un spray ou une crème ont-ils la même action ?

Oui, dans l'absolu, le SPF (Sun protection factor) a été testé pour offrir la même protection, quelle que soit la texture. Mais, en réalité, selon la viscosité et la fluidité de la texture, on n'appliquera pas la même quantité. Un produit liquide, qui coule sur la peau, sera étalé en couche plus fine qu'une crème à la texture plus épaisse. Une texture légère est plus vite absorbée, il y a moins cet effet "d'amortisseur" des corps gras.

En règle générale, les crèmes et laits sont plus couvrants que les sprays. Mais il existe des textures rhéofluidifiantes (compacts qui se fluidifient dès qu'on les applique), offrant une meilleure couvrance et un étalement plus homogène.

Creme Solaire Protection
© istock

Les solaires water résistant sont-ils aussi efficaces ?

Oui, ils le sont même davantage, car ils offrent une meilleure tenue sur la peau. La water résistance traduit le maintien des capacités de photoprotection après immersion. Un produit solaire water résistant a été testé pour résister à deux bains de 20 minutes (il doit subsister au moins 50 % du SPF après). Comme tout produit solaire, il doit être réappliqué après chaque bain. Son intérêt ? Protéger quand on nage ou qu'on "barbote dans l'eau. Il offre aussi une bonne résistance à la sueur.

Quelle différence entre protection solaire et protection cellulaire ?

La protection solaire est externe, physique ou chimique. Elle est assurée par les écrans et filtres déposés à la surface de la peau. La protection cellulaire, interne et biologique, s'effectue en profondeur, avec un complexe qui stimule et protège les systèmes de défense de la cellule.

Dès que l'on s'expose au soleil, en effet, et même avec un SPF très élevé, la peau reçoit un minimum d'U. V. susceptibles de provoquer des dommages cellulaires qui peuvent, à long terme, engendrer d'importantes répercussions : cancers cutanés, vieillissement photo-induit. Peaux mates, claires ou intolérantes au soleil, toutes sont concernées.

À lire également : Prête à bien bronzer : le programme complet pour un teint radieux

Etiquetage : les nouvelles recommandations

L'Afssaps préconise plusieurs mesures.

  • Tous les SPF supérieurs à 60 seront regroupés sous la mention "SPF 50+", les SPF supérieurs à 60 n'offrant pas plus de garantie en terme de protection que des SPF 60.
  • Les SPF inférieurs à 6 ne constituent pas des produits ayant pour objet la protection solaire.
  • Une protection minimale contre les U.V.A. devra être indiquée sur l'étui. Le ratio le plus harmonieux entre la protection U.V.B. et U. V.A. est, en l'état actuel, estimé à un niveau inférieur ou égal à 3. Ainsi, avec un SPF de 30, le facteur de protection U.V.A. devra être de 10. Comme il n'existe toujours pas de méthode internationale pour mesurer ce dernier, c'est la méthode PPD (Persistent Pigment Darkening) in vivo chez l'homme qui apparaît comme la plus fiable pour l'Afssaps. Ce test mesure la pigmentation induite par les U.V.A. deux heures après irradiation, lorsque la pigmentation est stabilisée. Cette mesure a déjà été adoptée au Japon.
  • Pour simplifier le choix du consommateur, quatre classes de protection doivent être adoptées Faible (SPF 6 à 14), Moyenne (SPF 15 à 29), Haute (SPF 30 à 49) et Très Haute (50+). L'Afssaps encourage une limitation des SPF pour chaque catégorie (maximum trois, par exemple pour la Protection Moyenne : SPF 15, 20, 25) et la suppression des SPF farfelus, style 23 ou 17. Pour les valeurs de SPF intermédiaires, c'est celle immédiatement inférieure qui sera retenue (ainsi pour un SPF 17, la valeur affichée sera 15).

Le solaire remplace-t-il la crème hydratante du matin ?

Non, répondent les fabricants. Une protection solaire ne contient pas tous les agents présents dans une crème de jour... En terme d'efficacité surtout, un soin solaire est optimisé quand il ne pénètre pas trop dans la peau, qu'il reste en surface. Si une crème hydratante fait écran entre la peau et la protection solaire, c'est une garantie supplémentaire pour être bien protégée.

Le soir, mon après-soleil remplace-t-il mon anti-âge ? Et vice versa ?

  • Non, même si certains après-soleil visage ont aussi des vertus anti-âge, après une journée de plage, votre peau a d'abord besoin d'être apaisée et hydratée. L'anti-âge passe au second plan, surtout durant la première semaine. Vous le retrouverez après ou au retour des vacances.
  • L'inverse n'est pas vrai : votre anti-âge ne remplace pas votre après-soleil. Si vous ne pouvez vous en passer, ne l'appliquez pas après un coup de soleil et évitez (surtout si votre peau est sensible) ceux renfermant des AHA, des rétinoïdes ou de la vitamine C, produits au pH élevé qui affinent la couche cornée, donc enlèvent une des protections naturelles de la peau.
  • Quel est le bon ordre si l'on met les deux ? D'abord l'après-soleil, en rentrant de la plage, après la douche, sur une peau bien propre. Et l'anti-âge avant de se coucher.
Graisse A Traire Bronzer
© istock

Pour un déjeuner en terrasse, quels sont les bons gestes ?

Le stick est parfait pour protéger toutes les petites zones où le soleil frappe en premier (lèvres, pommettes, bout du nez, dos des mains...). Le compact solaire unifie le teint, tout en offrant un SPF élevé. Avec eux, vous serez parée contre toute attaque surprise du soleil en ville. Pensez à les mettre dans votre sac dès le mois de juin.

L'autobronzant protège-t-il des agressions des U.V ?

Non, même si vous êtes hâlée et pouvez avoir l'impression d'une "protection psychologique", l'utilisation d'un autobronzant n'exonère pas de I’ application d'un protecteur solaire. Certains autobronzants, en revanche, sont dotés d'un SPF.

Attention, il n'est en général pas très élevé (de 8 à 15), les agents autobronzants ne faisant pas toujours bon ménage avec les filtres. Donc, ils peuvent suffire pour un ensoleillement modéré en ville, mais pas sur la plage.

À lire aussi : 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires