Surimi : quels sont les bienfaits ?

Surimi
Cette pâte, composée de filets de poissons blancs, est riche en oméga 3 et 6, des acides gras essentiels dont on manque souvent. Une bonne raison de consommer du surimi !

D’où vient le surimi ?

Le surimi existe depuis 400 ans au Japon. Il était appelé "kamaboko". Afin de conserver les filets de poissons toute l'année, les femmes de marins les émiettaient, les salaient et les reconstituaient en petits pâtés.

Cet aliment est arrivé en Europe dans les années 1980. Nutritif, le surimi est composé de chair de poisson blanc (colin d'Alaska, merlan bleu), d'amidon (fécule de pomme de terre), d'huile de colza, de blanc d'œuf, d'extraits naturels et arômes (crabe, langouste, coquille Saint-Jacques...), de sel, de poivre et de paprika pour sa couleur orangée.

Qu'apporte-t-il ?

  • C'est une source de protéines : il en renferme de 6 à 12 %. À savoir : les médaillons en contiennent plus que les dés. Six bâtonnets de surimi apportent autant de protéines qu'un gros œuf.
  • Il contient de l'iode : 30 mg 1/100 g. Cet oligoélément est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes.
  • II est pauvre en lipides : 100 g de surimi en renferment entre 0,3 et 5,5 g. Moins qu'une cuisse de poulet rôtie (8,8 g) et que deux œufs (10,5 g). À condition de ne pas le consommer à la mayonnaise (jusqu'à 18 g de lipides) !
  • Il est peu calorique : il apporte 80 à 130 kcal pour 100 g, moins que les poissons fumés, les rillettes ou les terrines de poissons.

À savoir : Salé par nature (700 mg de sodium pour 100 g), il est contre-indiqué dans les régimes sans sel.

Comment cuisiner le surimi ?

Prêt à l'emploi, le surimi se présente sous forme de bâtonnet, médaillon, tranche, dé, miette, râpé. Avec les bâtonnets, coupés dans le sens de la longueur, on fait des lamelles. En miettes ou râpé, il parfume les soupes, omelettes, soufflés, pizzas...

Entier, il se consomme nature, accompagné d'une sauce légère, intégré à de nombreuses recettes. Il se sert sur canapés, en mini brochettes en apéritif, en salades composées avec le chou, le riz, la laitue, les agrumes...

On peut en faire des boulettes avec du chèvre frais chaud, le poêler à l'huile d'olive, lui ajouter crème fraîche ou sauce tomate, le préparer en soupes (délicieux avec les lentilles), terrines, quiches, gratins, mousses, flans.

Notre conseil : Consommez-le sans pain, car il contient déjà de l'amidon.

Soupe de surimi au gingembre

Ingrédient pour 4 personnes :

  • 300 g de surimi râpé
  • 150 g de pommes de terre
  • 1 cuil. à café de gingembre moulu
  • Poivre

Préparation :

  1. Dans 40 cl d'eau, mettre les pommes de terre, épluchées et coupées en cubes, et le gingembre. Cuire 10 min. Ajouter le surimi et le poivre. Mixer.
  2. Servir chaud, agrémenté de croûtons ou d'emmenthal râpé.

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