Les femmes disposent de nombreuses nombreux moyens de contraception, les plus courants sont ceux-là :
- La pilule ;
- Le stérilet ;
- Les spermicides ;
- Le diaphragme ;
- L’implant ;
- L’anneau vaginal ;
- Le patch ;
- La cape cervicale ;
- Le préservatif féminin ;
- La stérilisation ;
- Les contraceptifs naturels ;
- Les contraceptifs injectables.
1. La pilule
Moyen de contraception de loin le plus répander conseil.
Pilules : les différents types possibles
On différencie d'abord les pilules oestroprogestatives combinées, les séquentielles et les progestatives. Le principe d'action est toujours le même : Bloquer l'ovulation en mettant les ovaires au repos, modifier la glaire cervicale en la rendant imperméable aux spermatozoïdes, rendre la muqueuse de l'utérus impropre à toute nidation d'un œuf.
Les pilules combinées contiennent à la fois un œstrogène et un progestatif. La dose de l'œstrogène est variable. Les normodosées contiennent 50 microgrammes d'œstrogènes, les minidosées en contiennent 20 à 40. La dose d'hormones peut évoluer durant le cycle : Si la dose est toujours la même durant le cycle, la pilule est dite monophasique. Si la dose augmente en fin de cycle, elle est dite biphasique ; si elle augmente en trois phases, elle est dite triphasique (ce sont les pilules qui reproduisent au mieux les variations hormonales d'un cycle féminin naturel).
Le progestatif n'est pas toujours le même : II existe divers progestatifs dits de 1re (dérivés de nortestostérone), 2e (norgestrel, lévonorgestrel), 3e (dérivés du lévonorgestrel), dont les conséquences sur le poids, l'acné... ne sont pas les mêmes.
Les pilules séquentielles sont un peu à part car, bien qu'elles contiennent à la fois un œstrogène et un progestatif, elles sont faites d'œstrogènes seuls la première ou les deux premières semaines, puis d'œstroprogestatifs. On les recommande en cas d'absence de règles ou de saignements sous une autre pilule ou dans les suites d'un curetage.
Les micropilules progestatives : Elles ne contiennent qu'un progestatif, à très faible dose. De ce fait, leur mode d'action ne porte que sur la modification de la glaire ; elles ne bloquent pas l'ovulation et donc ne tolèrent aucun retard dans les prises. Celles-ci doivent être permanentes (il n'y a pas d'arrêt de sept jours comme pour les autres pilules) et peuvent entraîner des saignements en dehors des règles ou une survenue irrégulière de ces règles. Ces micropilules sont surtout recommandées aux femmes qui allaitent ou aux femmes hypertendues, diabétiques, cardiaques. Elle est aussi disponible par implants ou par dispositif intra-utérin.
Les progestatifs macrodosés : Ce sont des progestatifs à fortes doses qui sont pris vingt jours par mois. Ils sont plus particulièrement destinés aux femmes qui souffrent de troubles mammaires ou vasculaires.
« Je grossis »
Rien d'alarmant à cela surtout si la pilule que vous prenez est normodosée. Deux phénomènes peuvent expliquer cette prise de poids : une stimulation de l'appétit liée à l'action du progestatif contenu dans cette pilule mais aussi une rétention d'eau, provoquée chez de nombreuses femmes par l'œstrogène. Lorsque rien ne change au bout de quelques mois, ou si le phénomène empire, mieux vaut consulter votre médecin.
S'il pense que cette prise de poids est uniquement due à la prise de la pilule (car un certain "refus" psychologique de la pilule peut pousser les femmes vers la nourriture), il pourra vous en prescrire une autre plus faiblement dosée ou vous indiquer un autre moyen de contraception.
Cela dit, si vous grossissez non pas d'un ou deux kilos mais de quatre ou cinq et rapidement, là, votre médecin vous demandera sûrement de passer des examens supplémentaires à la recherche, par exemple, d'un diabète qui expliquerait cette prise de poids intempestive.
« J'ai mal au cœur »
Ce problème, assez fréquent il y a quelques années, devient rare avec les pilules faiblement dosées. Il demeure néanmoins que certaines femmes, quelle que soit la pilule utilisée, souffrent de nausées matinales, sur venant au réveil. En général, ces nausées commencent très vite après le début de la prise et s'estompent au bout de quelques mois. Pour supporter au mieux votre pilule, essayez de la prendre avant le dîner.
« J'ai eu une indigestion et j'ai vomi la nuit. Dois-je reprendre un comprimé ce matin ? »
Si ces vomissements sont survenus moins de quatre heures après la prise de votre comprimé, reprenez-en un. Si le délai est supérieur, il n'y a pas de risque de grossesse, les constituants de la pilule ayant été déjà absorbés et métabolisés.
Cela est vrai avec n'importe quelle pilule.
« J'ai oublié de prendre ma pilule hier. Que dois-je faire ? »
- Vous prenez une pilule combinée (contenant donc œstrogènes et progestatifs). Vous vous apercevez de cet oubli avant la prise suivante, prenez un autre comprimé dès que vous vous en rendez compte, puis le suivant au moment prévu. Si vous constatez l'oubli alors que vous allez prendre le suivant, soit 24 heures plus tard, prenez les deux pilules en même temps.
- Vous prenez une pilule combinée et vous l'avez oubliée deux jours de suite.
- Vous prenez une pilule séquentielle, vous prenez une micropilule que vous avez oublié une seule fois (même si vous vous en rendez compte 6 heures plus tard).
Dans ces trois cas, appelez votre médecin car il existe un risque de grossesse. Surtout n'arrêtez pas la plaquette ; vous devrez de toute façon la poursuivre jusqu'au bout mais, en général, votre médecin vous recommandera d'associer à la pilule, jusqu'à la fin du cycle en cours, un moyen de contraception locale, spermicides ou préservatifs (voir plus loin).
Et pour l'avenir, essayez d'associer la prise de votre pilule à un geste quotidien, incontournable : le démaquillage (pour celles qui ne sautent pas cette étape les soirs de fatigue) ou le brossage des dents : vous pouvez alors mettre votre plaquette dans le verre à dents... à condition qu'aucun enfant ne puisse s'en emparer évidemment !
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« Je n'ai pas eu mes règles ce mois-ci à l'arrêt de la pilule. Est-ce que je la reprends quand même sept jours plus tard ? »
Là encore, appelez votre médecin. Il est déjà impératif de vérifier que vous n'êtes pas enceinte. En général, vous ferez un test qui vous apportera immédiatement la réponse. Si elle est négative, sachez que certaines pilules, essentiellement les pilules progestatives, empêchent la muqueuse utérine de « pousser » comme elle le fait normalement hors de toute contraception (dans le but de préparer l'utérus à une éventuelle nidation d'un œuf en cas de conception). La muqueuse étant insuffisante, à l'arrêt de la prise, il n'y a pas de saignement. C'est logique puisque les saignements sont dus au décollement de la muqueuse lors de la chute hormonale.
Bon à savoir : 50% des femmes présentent des irrégularités menstruelles (aménorrhées) ou de saignements irréguliers.
« J'ai régulièrement mal à la tête depuis que je prends la pilule. Cela peut-il être grave ? »
D'abord, il faut être bien sûr que ces maux de tête ou migraines ont été déclenchés par la prise de la pilule. C'est un symptôme tellement banal qu'il est parfois difficile de faire un lien entre prise de pilule et maux de tête. Quand ils surviennent de manière irrégulière, à des moments variables du cycle, il y a peu d'éléments qui peuvent faire évoquer la responsabilité de la pilule
Ce qui n'est pas le cas quand ces migraines (qui sont alors dites menstruelles) apparaissent systématiquement à chaque fin de plaquette : On pense qu'elles pourraient être déclenchées par la chute du taux des hormones dans le sang mais on n'en a aucune preuve. A l'inverse, certaines femmes voient leurs migraines s'améliorer entre deux plaquettes, lors des règles, alors que ces migraines étaient systématiques sans contraception.
Il faut de toute manière être prudente : Si vous n'avez jamais eu mal à la tête avant d'utiliser ce moyen de contraception, si, depuis, vous souffrez fréquemment et de manière très intense, consultez votre médecin qui vous examinera et vous prescrira parfois certains examens. Si tout est normal, il y a de fortes chances pour qu'il vous recommande un autre moyen de contraception...
« Cela fait des années que je prends la pilule et, depuis quelques mois, j'ai des saignements assez importants durant la prise de la plaquette. »
Ce que vous décrivez est le plus souvent banal. Une longue prise de la pilule fait que la muqueuse utérine est devenue très mince et saigne un peu n'importe quand. Le simple fait de prendre alors, durant quelques mois, une pilule plus fortement dosée en œstrogènes fait disparaître ces saignements.
Parfois des saignements, de faible abondance, apparaissent, au contraire, au début de la prise d'une pilule faiblement dosée. Là encore il faut que vous en parliez à votre médecin car le dosage ne vous convient peut-être pas. De toute façon il faut qu'il vous examine afin de vérifier que ces saignements ne sont pas liés à une infection génitale, un polype ou une inflammation du col.
2. Le stérilet
Plusieurs types de contraceptifs locaux existent. Le plus sûr, mais que tout le monde ne peut utiliser (en particulier les femmes qui n'ont jamais eu d'enfants), c'est le stérilet. Le stérilet, également appelé dispositif intra-utérin, est un appareil en plastique de 3 à 4 centimètres de long, pourvu d'un fil. L'armature est en polyéthylène ; dessus, s'enroule un fil de cuivre. Ce dispositif est introduit par le médecin dans l'utérus, le fil émergeant par le col. Il respecte totalement la physiologie féminine et l'ovulation. A quoi est dû son effet contraceptif ? Sa présence dans l'utérus crée une réaction inflammatoire qui détruit les spermatozoïdes et empêche l'implantation de l'œuf au niveau de la muqueuse utérine... Le cuivre, déjà toxique pour les spermatozoïdes, modifie également la glaire cervicale, la rendant impropre à leur remontée.
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Un autre modèle de stérilet contient de la progestérone délivrée en permanence mais à des taux très faibles. Sa composition permet de diminuer l'abondance des règles, mais non leur durée qui est au contraire augmentée. Son efficacité n'est que de dix-huit mois, ce qui est peu en comparaison de certains stérilets dont la durée de vie est par- fois de cinq ans.
« Depuis que mon médecin m'a mis un stérilet, j'ai des règles très abondantes. »
C'est tout à fait normal. Le principe d'action (voir ci-dessus) du stérilet étant de créer une inflammation, il n'est pas étonnant que cela retentisse sur les vaisseaux. Le petit traumatisme que provoque la présence du stérilet fragilise en effet les vaisseaux et l'inflammation induit la libération de substances inflammatoires. Cela dit, ce saignement excessif n'est pas anodin ; il peut en effet, à la longue, être à l'origine de carence en fer, voire d'une anémie vraie, source de fatigue. De toute façon, parlez-en à votre médecin ; il pourra soit vous prescrire des traitements destinés à réduire l'importance de ces saignements, soit vous poser un stérilet à la progestérone qui modérera l'abondance de ces saignements (voir plus haut).
« J'ai des saignements durant mon cycle et cela arrive souvent plusieurs cycles de suite. »
Si ces saignements sont le seul symptôme que vous ressentez, ils peuvent être liés à l'inflammation - alors excessive - de la muqueuse ou à des contractions trop importantes de l'utérus (mais dans ce cas, souvent, vous avez des douleurs). En effet, la simple présence du stérilet augmente la contractilité du muscle utérin ; parfois l'utérus réagit comme s'il ne le supportait pas et se contracte à l'excès. Lorsque, à ces saignements, s'associent des douleurs, des pertes, là, consultez rapidement. Ils peuvent être le signe de problèmes plus graves que sont :
- une infection de l'utérus ou des trompes : Le stérilet ne favorise en aucune façon l'apparition d'une infection vaginale, en revanche, le fil de ce stérilet peut faciliter la remontée des germes de la cavité vaginale vers l'utérus et donc vers les trompes, d'où le risque de salpingite (infection des trompes). Les conséquences sont connues : De nombreuses stérilités trouvent leur origine dans ces salpingites passées sou- vent inaperçues. Voilà pourquoi on ne pose jamais de stérilet à une jeune femme qui n'a pas encore eu d'enfants.
- une grossesse extra-utérine : C'est une grossesse dans laquelle l'œuf, au lieu de se nicher dans l'utérus, à sa place, va s'implanter ailleurs. En général, il arrête sa progression en route et s'implante dans la trompe, le risque étant que cette trompe se rompe. Or, si le stérilet est une méthode contraceptive incontestablement efficace, il demeure que dans 1 à 2 % des cas, une grossesse peut survenir. Et c'est la présence du stérilet dans l'utérus et les contractions qui l'accompagnent qui favorisent cette nidation anormale constituant une urgence.
« J'ai l'impression de sentir mon stérilet, ce qui ne m'est jamais arrivé. »
Appelez rapidement votre médecin, il est très possible que votre stérilet se soit déplacé ou ait carrément été expulsé. Chez d'autres femmes, ce déplacement est découvert car les femmes ne sentent plus le fil.
C'est un accident qui, heureusement, est rare mais se voit le plus souvent peu de temps après la pose, a fortiori si celle-ci a eu lieu trop tôt après un accouchement (l'utérus n'ayant pas encore retrouvé sa taille normale). Cela dit, il vaut mieux le sentir car ce déplacement passe souvent inaperçu et c'est l'arrêt des règles lié à une grossesse débutante qui alerte.
De toute façon, votre médecin va vérifier s'il sent ou non les fils (vous pouvez déjà le faire vous-même) et demander une échographie pour voir où est le stérilet. Celui-ci peut être situé soit plus bas au niveau du col, soit au fond du vagin, ou, suite à une perforation, parfois dans la cavité pelvienne.
Dans ce dernier cas, seule la cœlioscopie (examen consistant à introduire un endoscope dans la cavité abdominale) permettra de le retirer.
« Je suis enceinte alors que je porte un stérilet. Je veux garder mon bébé mais j'ai peur que le stérilet ne le blesse. Peut-on l'enlever ? »
Dans certains cas, oui. En fait, toutes les fois où cela est possible, on essaye d'enlever le stérilet car il est à l'origine de fausses couches au premier et surtout au deuxième trimestre (une infection pourrait en être la cause). Mais si le stérilet est situé au-dessus de l'œuf, le fait de l'ôter peut, en lui-même, provoquer une fausse couche car, ce faisant, il existe toujours un risque de traumatiser l'œuf.
Enfin, si le fil est largement remonté dans la cavité, on laisse le stérilet en place. Mais il ne semble pas que cette présence soit nuisible au fœtus.
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3. La contraception locale
1. Le diaphragme
« J'utilise un diaphragme depuis quelques mois et cela me gratte beaucoup. A quoi est- ce dû ? »
Les allergies au diaphragme peuvent être dues soit à une réaction contre le caoutchouc lui-même, soit à la crème spermicide. Celle-ci doit être, en effet, étalée sur la sphère avant la pose. Parlez-en à votre médecin mais n'arrêtez pas de votre propre chef d'utiliser la crème, cela diminuerait l'efficacité contraceptive et pourrait donc être à l'origine d'une grossesse.
Le diaphragme : à quoi faire attention ?
Véritable "préservatif féminin", le diaphragme est un disque souple en latex très fin, bombé en forme de coupole. (Il en existe de très nombreuses tailles.)
La femme le met en place au fond du vagin (le dôme recouvre alors le col, ce qui bloque son accès). Il empêche ainsi les spermatozoïdes de franchir le col.
Pour plus d'efficacité contraceptive et pour faire barrage aux éventuels bactéries et virus, avant chaque utilisation, de la crème spermicide est étalée dans le dôme.
Le diaphragme doit être gardé quatre heures après le rapport sexuel si le spermicide contient du chlorure de benzalkonium, et huit heures sinon. En cas de nouveau rapport, de la crème est à remettre sur la face extérieure du diaphragme.
2. Les spermicides
« J'ai des écoulements quand j'utilise des spermicides. Est-ce normal ? »
Cela n'a, en tout cas, rien d'étonnant. Les spermicides coulent naturellement du fond du vagin vers l'extérieur sans que cela réduise l'efficacité contraceptive. Ceux qui se présentent sous forme d'ovules coulent moins.
Les spermicides : que faut-il savoir ?
Ces substances chimiques sont introduites au fond du vagin avant le rapport sexuel (y compris au moment des règles !) et font donc barrage aux spermatozoïdes ; ceux-ci sont immobilisés (car la glaire est épaissie), parfois détruits.
Le plus souvent aujourd’hui, ces spermicides, qui ont également une action contre les germes, sont à base de benzalkonium.
Ils se présentent de diverses manières : crème en tube ou surtout maintenant en unidose à appliquer au fond du vagin, en ovules ou encore sous forme de tampons (ce sont les éponges).
Crèmes et ovules ont une efficacité de trois heures et sont à renouveler en cas de nouveau rapport ; les tampons, eux, sont actifs 24 heures même en cas de rapports multiples.
Attention ! ce n'est pas parce que vous êtes gênée par cet écoulement qu'il faut que vous alliez vite vous laver avec énergie : Vous risquez d'annuler l'effet contraceptif. En effet, durant les huit heures qui suivent le dernier rapport, ne faites aucune toilette intime avec votre savon habituel. La seule chose que vous puissiez faire est une petite toilette externe à l'eau claire avec, si vous le souhaitez, un savon de la même marque que le spermicide utilisé.
3. Le préservatif masculin
« Au cours d'un rapport, le préservatif s'est rompu. »
Si cette rupture survient durant le rapport, vous pouvez toujours faire une toilette vaginale immédiate mais cela ne diminue que de peu les risques de grossesse. Appelez votre médecin, il pourra vous conseiller deux méthodes dites "du lendemain
- La pilule du lendemain repose sur le principe que, entre la conception et la nidation, il se passe six jours. Alors, dans les 48 heures qui suivent ce rapport, il vous recommandera de prendre simultanément deux pilules normodosées, à renouveler 12 heures plus tard. En général, des pertes de sang surviennent quelques heures après ces doubles prises. Les effets secondaires principaux, et normaux, sont des nausées et des vomissements : ils sont liés à la forte dose d'œstrogènes ingérée.
- Le stérilet du lendemain : Le principe est toujours le même dans les six jours qui suivent ce rapport non protégé, le médecin vous mettra en place un stérilet (sauf si vous avez une infection génitale) que vous pourrez ensuite garder comme moyen contraceptif.
Ces techniques vous protégeront d'une éventuelle grossesse, en aucun cas d’une contamination par le virus HIV. Pour cela aussi, voyez votre médecin.
Dans tous les cas, surveillez scrupuleusement les dates de vos cycles.
A ne pas faire avec un préservatif :
- En mettre deux l'un sur l'autre (comme font les chirurgiens avec leurs gants pour réduire les risques de transmission du virus HIV) n'est d'aucune utilité. Au contraire, ils craquent ainsi plus facilement.
- Ranger un préservatif dans la boîte à gants de votre voiture surchauffée, dans une poche de jean ou tout autre endroit où il va s'abîmer.
- L'utiliser après la date de péremption sur le sachet.
4. Vous adoptez les méthodes naturelles
Le principe des méthodes naturelles repose sur le fait que les femmes sont fécondes environ une semaine par mois, quelques jours avant et quelques jours après l'ovulation. Le tout est de repérer cette ovulation ; c'est en cela que les méthodes changent.
« J'utilise depuis longtemps la méthode des températures. J'ai eu un bébé il y a trois mois (je l'avais voulu) et maintenant, alors que je suivais scrupuleusement toutes les règles de cette méthode, je suis à nouveau enceinte. Que se passe-t-il ? »
C'est simple. Votre bébé étant petit, il est très probable qu'il vous réveille encore la nuit. Ces réveils nocturnes répétés modifient la température corporelle, perturbant l'horloge interne qui régule tous nos mécanismes. Cela est vrai aussi pour les personnes qui travaillent de nuit.
Autre cause évidente d'accidents, un épisode fiévreux. Dans ces conditions, vos périodes de fertilité deviennent difficiles à calculer.
La date d'ovulation
- Méthode Ogino : Le calcul est effectué en observant durant quelques mois le cycle, en appréciant en moyenne la durée du cycle (grâce aux règles) et en estimant que l'ovulation survient 14 jours avant les règles.
- Méthode des températures : L'ovulation est repérée en sachant que la température corporelle est plus basse durant la première moitié du cycle que la seconde, qu'elle diminue même encore un peu 12 à 14 heures avant l'ovulation pour remonter progressivement ensuite. Mais ces estimations repèrent cette ovulation chaque fois a posteriori, c'est tout le problème.
- Méthodes d'auto-observation de la glaire cervicale, celle-ci se modifiant durant le cycle.
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