L’onychophagie fait partie des tics les plus répandus. De 10 à 30 % des jeunes ados seraient concernés. Mais on sait aussi que cette manie compulsive débute tôt et se poursuit à l'âge adulte. Quand elle va trop loin (ongles rongés jusqu'à la matrice ou arrachés, peau rongée jusqu'au sang...), il est préférable de consulter.
Les solutions pour ne pas se ronger les ongles
En parler : derrière quelqu'un qui se ronge les ongles se cache toujours une anxiété. Chez les enfants, elle peut s'exprimer par des difficultés scolaires, une hyperactivité, un tempérament nerveux ou difficile qui peuvent trouver leur source dans une séparation, un deuil ou des difficultés familiales mal vécues. Parlez- en à votre médecin.
Poser un vernis amer : cela peut marcher quand on est motivé. Sinon, oubliez. On s'habitue à tout, même au mauvais goût (Innoxa, Ecrinal... en pharmacies).
Chouchouter ses ongles : limez-les, massez-les avec une huile hydratante, vernissez-les avec une couleur foncée (électrochoc garanti !) ou faites-vous poser de faux ongles. C'est mieux pour l'image de soi et les relations sociales (au travail par exemple).
Essayer l'homéopathie : Ignatia 15 CH, 5 granules, deux fois par jour pour les personnes hypersensibles, d'humeur variable avec une tendance à la spasmophilie. Kalium Bromatum 15 CH, 5 granules, deux fois par jour chez les enfants agités, qui ont des tics ou des troubles du sommeil.
Choisir une thérapie : cela peut être nécessaire si cela devient un handicap social ou si elle est associée, chez l'enfant, à d'autres tics. Il y a plusieurs techniques : relaxation, hypnose, psychothérapie comportementale pour se défaire du geste.
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