Vaccin bébé : le calendrier vaccinal de bébé

vaccin bébé
La vaccination est incontournable pour tous les enfants. S’il s’agit d’un acte médical courant, elle a tendance à inquiéter les parents, qui appréhendent le moment de l’injection. Vaccinations obligatoires et conseils pratiques : on vous dit tout !

Quels sont les 11 vaccins obligatoires chez bébé depuis 2018 ?

Jusqu'au 1er janvier 2018, seuls 3 vaccins pédiatriques étaient obligatoires :

  1. La diphtérie ;
  2. Le tétanos ;
  3. La poliomyélite.

On comptait aussi 8 vaccins recommandés :

  1. La coqueluche ;
  2. La rougeole ;
  3. Les oreillons ;
  4. La rubéole ;
  5. L'hépatite B ;
  6. L'Haemophilus Influenza (méningite) ;
  7. Le pneumocoque ;
  8. Le méningocoque C.

Près de 70% des enfants étaient vaccinés contre ces maladies. Cependant, face à la recrudescence de maladies graves – rougeole et encéphalite principalement – la couverture vaccinale obligatoire a été étendue aux vaccins qui n'étaient que recommandés jusque-là.

Les bébés nés à partir du 1er janvier 2018 doivent donc recevoir ces 11 vaccins, sauf indication médicale contraire :

  • une allergie grave connue à l’un des composants du vaccin ;
  • une réaction allergique grave lors d’une précédente injection du vaccin ;
  • une immunodépression congénitale ou acquise, pour les vaccins vivants atténués comme le ROR.

À défaut, la loi ne prévoir actuellement pas de sanction pour les parents. Cependant, les enfants non vaccinés ne seront plus acceptés à la crèche et à l'école. S'il s'agit d'un retard lié à des difficultés de planning, pas de panique : les inscriptions temporaires seront autorisées, et les parents disposeront de 3 mois pour se mettre en conformité.

Le calendrier vaccinal complet de bébé

Tableaux Vaccins Bébé
© Pediatres Online

De la naissance à 1 mois

S'il n'est pas obligatoire, le BCG (contre la tuberculose) est recommandé dans certaines régions à risques, telles que l'Île-de-France. Dans ces cas-là, bébé est vacciné à la naissance.

De 2 à 11 mois

La première injection de bébé a lieu lorsqu'il a 2 mois, et elle concerne le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche, le pneumocoque, l'hépatite B et l'Haemophilus Influenza. Elle sera suivie de 2 autres injections : à 4 mois et à 11 mois.

De 5 à 12 mois

Le méningocoque C nécessite 2 injections :

  • La première à 5 mois ;
  • La seconde à 12 mois ;

La première injection contre la rougeole, les oreillons et la rubéole se pratique à l'âge de 12 mois. La seconde a lieu entre 16 et 18 mois.

Les enfants de plus de 12 mois résidant en Guyane doivent obligatoirement être vaccinés contre la fièvre jaune.

À partir de 6 ans

Votre enfant doit recevoir un rappel pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche.

Entre 11 et 13 ans

Un nouveau rappel est indispensable pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Si elle n'est pas obligatoire, la vaccination HPV (papillomavirus) est recommandée pour les filles.

Comment préparer mon enfant à être vacciné ?

La vaccination est un geste médical qui se révèle souvent inquiétant pour les parents. Vous appréhendez ? Mauvaise idée ! Quel que soit son âge, votre enfant va le sentir et cela ne fera que compliquer les choses. Avant de préparer votre enfant à la vaccination, la bonne idée est donc... de vous détendre !

Conseils pour un bébé

Si vous allaitez bébé, vous pouvez le mettre au sein pour l'apaiser. Si ce n'est pas le cas, faites lui boire une solution sucrée 2 min au moins avant l'injection. Vous pouvez  tenir bébé sur vos genoux ou dans vos bras, en lui parlant doucement. Certains médecins prévoient des jouets ou de la musique. Le plus simple est de penser à prendre son doudou, afin de lui offrir une distraction.

Conseils pour un enfant

Lorsque votre enfant est plus grand, il est en mesure de comprendre vos explications. Veillez donc anticiper : expliquez-lui qu'il va être vacciné. Évitez de dramatiser ou de chercher à le surprotéger : cela serait anxiogène. Préférez une approche simple et aussi naturelle que possible. Lors de l'injection, invitez votre enfant à respirer calmement et profondément. Et une fois que c'est fait, pensez à exprimer des félicitations pour son courage !

Comment se déroule l’administration d’un vaccin ?

Avant de procéder à la vaccination, le médecin vérifie :

  • Le carnet de santé ;
  • L'état de santé de votre enfant ;
  • Les indications et contre-indications du vaccin.

Lors d'une 2ème et 3ème injection, il vérifie également les réactions aux injections précédentes.

Le médecin vérifie également la date de péremption du vaccin, qui doit par ailleurs avoir été conservé correctement (entre 2 et 8°C).

Les vaccins sont généralement proposés dans des seringues pré-remplies. Chez le nourrisson, l'injection se fait au niveau de la cuisse. Chez les plus grands, on vaccinera dans l'épaule. En revanche, on évite la fesse, car si la douleur est temporaire, elle peut se révéler gênante.

Lors de la vaccination d'un nourrisson, il est possible d'utiliser de la musique ou des jouets pour faire diversion. Pour les plus grands, il s'agit de les détendre, car la crispation tend à accentuer la douleur.

Après l'injection, la vaccination est notée dans le carnet de santé ou le carnet de vaccination, en indiquant certaines informations : la date, le nom du vaccin et le numéro de lot.

Bon à savoir : le médecin n'est pas le seul à pouvoir procéder à l'injection ! Un infirmier (sur prescription médicale du médecin ou d'une sage-femme) ou une sage-femme peuvent s'en charger.

Un traitement antidouleur avant le vaccin ?

Contrairement à une idée reçue, la prise de paracétamol n'a aucun effet antidouleur. En revanche, il existe des patchs anti-douleurs, qui s'appliquent 20 à 60 minutes avant l'injection. Le médecin peut également employer des méthodes simples – froid ou tapotements – pour limiter la douleur.

Il est fréquent qu'une rougeur ou un gonflement se manifeste après l'injection. Dans ce cas, appliquez une compresse d'eau froide. Un enfant peut également avoir un peu de fièvre après une vaccination. Si elle reste modérée, elle ne nécessite pas de traitement particulier. Si votre enfant semble mal la supporter, vous pouvez lui donner de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène (uniquement pour les enfants de plus de 6 mois), en respectant scrupuleusement le dosage recommandé de consulter.

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