Les hommes et l’esthétisme : de plus en plus de demandeurs

Homme Chirurgie Esthétique
De plus en plus d’hommes se soucient de leur image et consultent dermatologues, médecins esthéticiens ou chirurgiens. En l’espace de dix ans, la demande masculine s’est littéralement envolée.

L’épilation pour les hommes

Les hommes cherchent de plus en plus à se débarrasser de tout ce qui ne fait pas net, en l'occurrence des poils gênants. Pour l'épilation en institut, les hommes viennent faire corriger des sourcils trop épais, se débarrasser définitivement des poils dans les oreilles ou encore faire réduire, dès 28-30 ans, une barbe qui remonte trop haut sur les pommettes ou qui envahit le cou.

Chez les 30-40 ans, l'épilation du dos, des épaules, voire de la poitrine est également fréquente. La teinture ou la repigmentation des cheveux grisonnants, très répandue chez les hommes, fait également partie de cette tendance "impec".

Et si tous ne sont pas confrontés à ce problème, pour les hommes bruns dotés d'une pilosité très importante sur le haut du corps, le laser et la lampe flash représentent une formidable avancée.

Attention : Il ne faut pas chercher à faire éclaircir une barbe trop fournie, on risque d'être confronté à des taches façon léopard ! Reste à préciser que ces techniques sont assez contraignantes (plusieurs séances sont en effet nécessaires pour se débarrasser de tous les poils) et encore chères.

Le traitements contre les rides

Pour garder un visage reposé, ne pas faire trop sévère, le comblement des sillons naso-géniens en lame de couteau par de l'acide hyaluronique est très demandé. Et le traitement des rides du front - et surtout de la ride du lion - a de plus en plus de succès. Là, ce sont parfois les femmes qui convainquent les hommes et les accompagnent en consultation. L'entretien se fait environ tous les six mois.

La micro-transplantation contre la chute des cheveux

Les bulbes pileux possèdent un récepteur aux hormones mâles. Or, sur le devant et le dessus du crâne notamment, ces récepteurs sont génétiquement très sensibles. Ce qui entraîne une vitesse de pousse accélérée du cheveu conduisant à un épuisement prématuré du capital pilaire sur ces zones.

On remarque que, lorsque l'alopécie débute entre 20 et 30 ans, l'évolution est très rapide et la calvitie se stabilise vers 40 ans. En revanche, si la chute débute après 30 ans, l'apparition de la calvitie est lente et progressive.

Le recul sur les implants de cheveux est de plus de 60 ans mais aujourd'hui, les "champs de poireaux' ont disparu pour céder la place à des micro-transplantations discrètes.

La technique consiste à prélever une étroite bande de peau et de cheveux au-dessus de la nuque, car cette zone est génétiquement programmée pour donner des cheveux toute la vie. Cela n'est pas douloureux et la cicatrice est pratiquement invisible. On prélève ensuite au microscope des micro-transplants, des micro-greffons de l'épaisseur d'un cheveu qui comporte de un à quatre follicules pileux.

Dans la même séance, on réimplante ces transplants dans la zone à regarnir avec de l'irrégularité dans la régularité afin d'obtenir un résultat naturel. Même si la densité de cheveux est moins importante, les zones dégarnies sont parfaitement et très naturellement recouvertes. Suivant les besoins, la séance peut comporter entre 300 et 600, voire 1 000 implants, soit trois à quatre fois plus de cheveux. une deuxième séance peut être nécessaire.

Après cette intervention, se forment de fines croûtes qui disparaissent au bout de dix jours et ne se détectent que si l'on est totalement chauve (un couvre-chef peut résoudre le problème). Puis, le cheveu tombe et le follicule transplanté produit, au bout de trois à quatre mois, un nouveau cheveu.

Attention cependant aux cheveux frisés ! En effet, certains hommes ont eu la désagréable surprise de voir leurs cheveux réimplantés repousser frisés. Cela est dû au fait qu'auparavant on laissait reposer les implants en instance d'être greffés dans du sérum physiologique qui les dénaturait un peu. Désormais, on les met dans une solution nutritive et le cheveu récupère rapidement sa forme originale.

Se débarrasser des cicatrices

  • L'érythrose - rougeur diffuse - voire l'inflammation qui va parfois jusqu'à dissimuler les vaisseaux, leur pèse particulièrement car elle peut donner l'impression qu'ils sont alcooliques alors qu'il n'en est rien. Pour eux, une nouveauté : la thermocoagulation. On vous en reparlera...
  • Les cicatrices en creux sont aujourd'hui mieux traitées, avec des produits de comblement plus sûrs à base d'acide hyaluronique.
  • Les cicatrices un peu rouges avec de légères dépressions : dans certains cas, un peeling peut suffire.

L’opération des paupières chez les hommes : une intervention très valorisante

C'est une opération chirurgicale simple mais qui donne le meilleur comme le pire des résultats. Lorsqu'elle est bien faite, l'entourage vous félicite pour votre bonne mine sans réaliser ce qui s'est passé.

Et les poches ne réapparaissent pas. Mais attention, une technique approximative peut changer le regard et rétrécir l'œil. Le rattrapage sera extrêmement difficile. Il faut donc, dans cette intervention, faire plutôt moins que trop.

C'est pour la paupière inférieure que l'expérience du praticien est d'autant plus importante. La paupière inférieure est en effet moins souple que la paupière supérieure. Si on lui prélève trop de peau au ras des cils, elle peut produire une béance légère mais inesthétique, avec l'obligation de mettre des gouttes toutes les heures.

Dans certains cas de poches avec plis sous la paupière, aucune chirurgie de la paupière inférieure ne peut améliorer le problème. Il faut associer un lifting des tempes et surtout supprimer le tabac et l'alcool, responsables de l'aggravation de ces poches qui donnent un aspect fatigué désagréable.

La chirurgie des paupières est parfois associée à un lifting complet du visage lorsqu'il y a affaissement cutané des joues et du cou. Dans ce cas, l'ecchymose et l'œdème des paupières est plus long à disparaître.

Contre les poignets d’amour, la liposculpture abdominale

Chez les hommes, le surplus de graisse est stocké sur le ventre. C'est là que se trouvent majoritairement les adypocites spécialisés dans le stockage des lipides. Plus il y a d'excès alimentaires, plus ces cellules gonflent (jusqu'à 50 fois leur taille). Il serait préférable, sur le plan médical, de mincir avant et de prélever ensuite les capitons réfractaires. Mais souvent, les hommes qui ont un petit surpoids ont déjà fait des régimes, sans succès.

Sous anesthésie générale, sont pratiquées des petites incisions - entre 0,5 et 1 cm — qui restent masquées (deux dans le pubis, une dans le nombril). Tout est une question d'élasticité de la peau par rapport à la quantité de graisse à enlever. Le praticien va juger au toucher ce qu'il peut enlever, d'où l'importance de son expérience. Le résultat dépendra toujours de la tonicité de la paroi abdominale. un ventre relâché musculairement reste rond

Pour bien maintenir la peau qui a besoin d'un guide pour se "recoller" parfaitement, l'opéré doit ensuite porter un maillot de contention élastique pendant un mois. Ce maillot a un peu la forme de ceux qu'on portait pour nager au début du XXè siècle. L'œdème, qui est normal, disparaît en quatre semaines.

Le ventre retrouve sa souplesse au bout de deux à trois mois suivant la qualité de la peau et le résultat sera définitif si le patient ne reprend pas de poids.

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