Perte de cheveux : les hommes réagissent !

Perte Cheveux Hommes
La calvitie peut être mal vécue. Les hommes d’aujourd’hui sont prêts à tester toutes les solutions pour garder leurs cheveux. C’est une question d’image…. et de moral.

La calvitie : qu’est-ce que c’est ?

Dans sa forme la plus courante, la calvitie est d'origine génétique. Elle peut débuter dès l'âge de 13 ans et concerne 20 % des hommes à 20 ans et un homme sur deux à 50 ans.

La cause ? Une enzyme qui convertit l'hormone mâle, la testostérone, en dihydrotestostérone. Celle-ci provoque un raccourcissement du cycle capillaire. Le cheveu se rétracte pour devenir un fin duvet qui finit par disparaître. En général, cela commence au-dessus des oreilles, puis apparaît la tonsure.

Ces zones peuvent se rejoindre pour donner ce que les hommes redoutent : une couronne de cheveux au-dessus des oreilles et à l'arrière du crâne, seule partie insensible à la calvitie.

Bien que la calvitie soit plus ou moins bien vécue selon l'âge, la profession et la personnalité, ce problème esthétique entraîne souvent un mal-être, doublé d'une gêne sociale. Aujourd'hui encore, les cheveux restent synonymes de force, de jeunesse, de virilité et de séduction.

Des cheveux sains, abondants et naturels donnent une image positive aux autres. Les hommes sont de plus en plus sensibles à leur physique. Comme les femmes, ils sont soumis à la pression des standards de beauté qu'impose notre société.

D’ailleurs, des mots péjoratifs comme crâne d'œuf, boule à zéro montrent bien l'importance que l'on donne à la chevelure.

Dans certaines professions, la calvitie est plus facile à vivre et à assumer. Elle a l'avantage de donner une certaine crédibilité dans les milieux intellectuels constate Guillaume, 28 ans, chercheur en mathématiques. D'autres optent pour les cheveux rasés qui sont de mise dans certains milieux, comme la mode ou la publicité.

Malheureusement, la coupe rasée ne va pas à tout le monde. Et il existe encore beaucoup de métiers où la calvitie est très mal venue.

Soigner son image

Ainsi, la plupart des hommes sont très angoissés par l'alopécie. Attentifs au moindre cheveu qui tombe, ils sont prêts à beaucoup pour retarder la fatalité. Cette perte peut être assimilée à un deuil. Or, pour certains, le décalage est trop grand entre l'image idéale que l'on a de soi et l'image réelle. Le regret de l'image perdue est insupportable, ils cherchent alors à rétablir l'état antérieur.

Souvent, le premier réflexe est d'aller dans une pharmacie. Là, de nombreux produits cosmétiques, shampooings ou lotions ont pour objectif de renforcer la vitalité des cheveux dont les follicules pileux sont encore vivants.

De même, une alimentation carencée affaiblit les cheveux. Les protéines, le soufre et le zinc sont indispensables à la synthèse de la kératine, le fer à l'oxygénation des racines, les vitamines B au renouvellement des cellules du follicule pileux. D'où l'importance des compléments alimentaires spécifiques. Reste que ces solutions retardent l'échéance, mais ne résolvent pas le problème.

La deuxième option est de consulter un spécialiste. Le dermatologue propose alors le minoxidil 5 % et le finastéride qui sont les seuls médicaments efficaces. Ce dernier bloque à 75 % la chute et provoque une repousse discrète ou modérée dans 40 % des cas.

Problème : le traitement doit être suivi à vie, sinon le bénéfice est perdu. Du coup, certains se démotivent ou sont déçus du résultat.

De plus en plus d'hommes s'orientent aujourd'hui vers la micro-greffe. Il s'agit de prélever des cheveux de la nuque et du pourtour des oreilles et de les réimplanter sur les zones dégarnies. Ces cheveux, déplacés avec leurs bulbes, continuent normalement de pousser.

Le portrait type ? Un homme âgé de 30 à 50 ans refaisant sa vie avec une femme plus jeune, et qui considère la calvitie comme un handicap. Mais beaucoup restent réticents à l'idée d'une opération chirurgicale, qui s'avère en plus très coûteuse. Et tout le monde n'a pas une densité de cheveux suffisante pour obtenir un résultat satisfaisant.

Le choix du postiche

C’est pourquoi on peut aussi opter pour le complément capillaire. Cet artifice est désormais difficile à déceler, tant les techniques se sont améliorées. On est loin de la "moumoute". Il existe aujourd'hui des perruques sur mesure.

Un support sert de base sur laquelle sont implantés de vrais cheveux. Le tout est collé, à l'aide d'un produit biologique et anti-allergie, à même le crâne. Vous pouvez prendre une douche, pratiquer un sport... Il suffit de recoller le postiche toutes les quatre à cinq semaines.

C'est ainsi que Mehdi, 41 ans, ancien modèle du coiffeur Jean Louis David, a eu recours à cette technique pour retrouver son visage d'avant. « Ma vie sans cheveux est mise enfin entre parenthèses. J'arrive de nouveau à séduire, j'ai l'impression de ressusciter », explique-t-il.

Ces solutions permettent de revenir à l'image antérieure que ces hommes aimaient tant. Même si ces personnes ne sont pas dans l'acceptation de leur nouvelle image, elles ont retrouvé un bien-être.

Ces techniques sont les seules à ce jour. Mais des équipes de chercheurs travaillent sur l'origine génétique de la calvitie. Ils tentent d'isoler et de modifier les gènes responsables des chutes héréditaires. En suivant ces nouvelles pistes, peut-être pourra-t-on à l'avenir retrouver la densité de sa chevelure d'origine ?

À lire aussi : Comment avoir une coupe de cheveux parfaite pour homme ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires