Parmi les premiers à s'être lancé dans l'aventure, Hermès, en 1995, sort des foulards de soie parfumés. Depuis, l'idée a fait son chemin : amincissant, dynamisant, hydratant... Nos revendications cosmétiques se transforment en collants, tee-shirt ou jean.
Si l‘engouement pour les cosméto-textiles reste pour le moment modéré, on leur promet cependant une croissance et un avenir certains.
À quand le label ?
Première difficulté quand on parle de cosméto-textiles : les définir précisément.
C’est aujourd'hui impossible, car aucun label ne stipule clairement qui a le droit de porter la mention "cosméto-textiles" et qui n'y a pas droit. Un critère à prendre en compte au moment de l'achat : la tenue des actifs dans le temps. En effet, si tel short amincissant garde ses actifs après trente lavages, un autre les perdra au bout de dix.
Et tous deux s'appellent cosméto- textiles. A savoir : pour un jean ou un tee-shirt, une activité correcte doit "tenir" au moins vingt-cinq lavages machine. Pour des collants, les actifs résistent à cinq lavages maximum.
Comment ça marche ?
Tous les cosméto-textiles s'appuient sur la technique de I ‘encapsulation.
Mais encore ? Les actifs sont enfermés dans des microsphères (en polymère, par exemple), dont on imprègne ensuite le tissu. L'intérêt : l'actif est protégé, sa diffusion différée dans le temps.
A venir ?
Il semblerait que l'avenir soit aux textiles beauté-santé. Les fabricants développent des tissus anti-U.V., car contrairement à ce que I’ on pourrait penser, un tee-shirt classique ne protège que partiellement du soleil. Et même, un tee-shirt clair à la maille relâchée correspond à un indice 4, pas plus.
Quand il est mouillé, la protection tombe à zéro. Des textiles qui seraient de vrais outils de prévention pour la peau ? Cela existe déjà pour des vêtements pour enfants et pour le sport. Des laboratoires pharmaceutiques planchent également sur le concept de "textile-médicament". A suivre...
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