Phlébite du bras : ça existe aussi

femme ayant une douleur dans le bras
Une douleur dans le bras peut être due à une phlébite. Le point sur les traitements. Beaucoup moins fréquente que la phlébite des membres inférieurs, la phlébite (ou thrombose veineuse) du bras est aussi provoquée par la formation d’un caillot de sang. Le plus souvent, elle est consécutive à un gros effort : suite à la pratique d’un sport qui sollicite le bras comme le squash ou le tennis, après un déménagement… Les perfusions ou de simples injections intra-veineuses, qui abîment la paroi des veines, peuvent aussi provoquer une phlébite du bras, de même que des plaies se surinfectant au niveau de la main. On en distingue deux sortes : superficielles et profondes.

Superficielle : pas de panique

Vous sentez comme un petit cordon, dur et rouge, juste en dessous de la peau ?

Il s'agit peut-être d'une phlébite du bras superficielle, surtout si ce "cordon" est visible à l'œil nu, un peu douloureux, chaud et enflammé. Pas de panique, ce n'est pas grave ! A l'aide d'anti-inflammatoire en pommade locale et en buvant beaucoup (1,5 litre par jour), vous en viendrez à bout en trois à six semaines.

Néanmoins, en cas de récidive, un bilan sanguin s'impose pour vérifier l'absence de toute anomalie de coagulation.

Normalement, une phlébite du bras superficielle ne se transforme pas en phlébite profonde.

Profonde : c'est plus inquiétant

Une douleur profonde se manifeste dans le bras, l'avant-bras ou le coude. Elle s'accompagne d'un gonflement au niveau de la main dont les veines sont très bleues. L'écho Doppler, conjuguant les propriétés de l'image et du son, permet alors de savoir si une veine est bouchée par un caillot. Indolore, cet examen se pratique chez le phlébologue, le radiologue, le cardiologue, ou à l'hôpital.

Dans les services de radiologie hospitaliers, on peut avoir recours à la phlébographie, plus douloureuse que l'écho Doppler, car elle consiste à injecter un produit de contraste opaque dans la veine pour la visualiser sur les clichés radiologiques.

Ce type de phlébite doit se traiter à l'aide d'anti-coagulants administrés d'abord par injection sous-cutanée (héparine), pendant deux-trois jours, puis en comprimés (anti-vitamines K) pendant six semaines à trois mois

Attention : Une phlébite profonde du bras mal soignée risque de s'étendre vers l'épaule ou de provoquer une embolie pulmonaire, par transfert du caillot jusqu'à cet organe vital : il peut se bloquer dans une des branches de l'artère pulmonaire irriguant le poumon.

En prévention

Privilégier les aliments (citron, orange, mandarine, pamplemousse, pépins de raisins, ail et oignon) ou les tisanes riches en flavonoïdes car ces substances fluidifient le sang, même s'ils n'empêchent pas la formation de caillots. Et boire beaucoup, surtout quand il fait chaud ou lors de longs trajets en avion.

Phlébite du bras : À surveiller

  • Superficielle ou profonde, il faut consulter pour confirmer le diagnostic et empêcher que la phlébite s'étende.
  • Boire beaucoup d'eau pour éviter son apparition.

À lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. - * Champs obligatoires