Réponses clés aux questions courantes sur la santé

concept de point santé avec des cubes
Dans le monde complexe de la santé, nous sommes souvent confrontés à des interrogations courantes, qui peuvent concerner tout, de la nutrition à la motricité infantile, en passant par la santé auditive ou encore les déséquilibres hormonaux. Les réponses à ces questions peuvent souvent être déroutantes et même effrayantes. C’est pourquoi, nous abordons quelques-unes de ces questions souvent posées et nous efforçons de fournir des réponses claires et compréhensibles, basées sur des preuves médicales solides.

1. Le magnésium est-il plus efficace en ampoules qu'en comprimés ?

Le véritable déficit en magnésium est démontré dans plusieurs circonstances : malnutrition, traitement par certains diurétiques, maladies graves de l'intestin et du côlon. On mesure alors le magnésium dans le sang.

En cas de carence avérée, les médicaments contenant des sels de magnésium sont indispensables. Dans ces circonstances, on les prescrit par voie injectable. On invoque aussi le manque de magnésium pour expliquer la fatigue et les malaises, les troubles anxieux et les douleurs musculaires ainsi que le stress et les épisodes dépressifs.

Dans ces cas, où l'efficacité du magnésium n'est pas prouvée, ampoules et comprimés sont à égalité. En revanche, il n'y a pas de danger particulier à en consommer... avec modération toutefois, sauf en cas d'insuffisance rénale où ces médicaments sont contre-indiqués.

2. Mon enfant de deux ans tombe tout le temps. Faut-il consulter ?

Oui, il est nécessaire de consulter si vraiment votre enfant tombe régulièrement. D'une manière générale, la marche s'acquiert entre l'âge de douze et vingt mois (autour des seize mois en moyenne).

Plusieurs causes peuvent être à l'origine des chutes :

  • un problème de vue, qui empêche l'enfant de voir les obstacles,
  • un problème d'équilibre ou un trouble moteur (éventuellement en lien avec les circonstances de sa naissance : prématurité, souffrance fœtale aiguë...).

Il peut également s'agir d'un simple retard dans l'acquisition de la marche ou d'une difficulté à prendre en compte son environnement.

3. J'ai souvent les oreilles qui se bouchent brutalement. À quoi est-ce dû ?

Si vous sentez que vos oreilles se bouchent, d'un seul ou des deux côtés, la cause la plus fréquente est la présence de bouchons de cérumen. Ils résistent à un lavage local, mais n'utilisez pas de coton-tige pour les enlever, car vous risquez d'enfoncer les bouchons et de léser le tympan : c'est au médecin d'intervenir.

Une infection ou un virus peuvent également être en cause. Une otite aiguë, généralement douloureuse, est une autre explication possible a cette sensation de bouchon et s'accompagne de signes d'infection du nez et de la gorge (nez bouché, gorge irritée...).

Enfin, si vous avez une chute brutale et importante de l'audition d'une seule oreille, il est souhaitable de consulter d'urgence un médecin généraliste ou un ORL, car une cause circulatoire, surtout chez la personne âgée, peut expliquer le trouble - c'est heureusement plus rare.

4. Avant mes règles, j'ai souvent mal aux seins avec une sensation de tension. Est-ce dû à la pilule ?

Douleurs ou tensions mammaires sont fréquentes lors de l'instauration d'une contraception orale. Elles disparaissent en général dès la 2e ou 3e plaquette. En cas de persistance des symptômes, il faut changer de pilule, pour deux raisons.

  1. Déjà, il n'y a aucune raison de subir un quelconque inconfort du fait de sa contraception.
  2. Ensuite, ces douleurs témoignent éventuellement d'une souffrance du tissu mammaire pouvant à long terme être l'origine de véritables maladies du sein.

Ces tensions sont donc le signe d'un déséquilibre hormonal local lié à votre pilule actuelle. Le médecin peut vous prescrire une pilule plus adaptée.

5. Mon petit garçon de trois ans et demi n'est pas décalotté. Est-il trop tard pour agir ?

Pédiatres et urologues s'affrontent sur le sujet. Certains prônent de laisser faire la nature. Mais des adolescents sont gênés par leur phimosis (prépuce serré, qui empêche de faire glisser le fourreau le long du pénis, donc de libérer le gland) au moment des premières émotions sexuelles. Le laisser-faire risque d'aboutir à du stress, alors que tout peut être réglé entre trois et cinq ans.

Il est conseillé au parent le plus à l'aise de manipuler doucement le prépuce tous les jours au moment du bain afin de le détendre progressivement. Une crème à base de corticoïde agissant comme anti-inflammatoire local, peut favoriser la manipulation.

Si la douleur est forte, utilisez une crème anesthésiante. Il n'est jamais trop tard pour aider la nature.

6. Peut-on prévenir le risque d'accident vasculaire ?

Le principal risque d'AVC provient d'un trouble du métabolisme des graisses dans le corps (cholestérol, triglycérides...), car, dans 80% des cas, il est dû à une plaque d'athérome (dépôt graisseux) qui, se détachant de la paroi artérielle, obstrue une artère du cerveau. Sinon, il s'agit d'une hémorragie, due à la fragilité des artères ou à de l'hypertension et/ou du diabète. De nombreux signes peuvent annoncer l'AVC.

Appelés "accidents ischémiques transitoires", ne durant parfois que quelques secondes, ils se traduisent par des difficultés soudaines à exécuter des gestes, par des troubles de la parole ou de la marche, des difficultés à tenir un objet...

Quant aux facteurs de risque, ce sont le tabagisme, le diabète et l'hypertension artérielle, sans oublier l'obésité. Ainsi, une hypertension bien traitée diminue de 40% les risques d'AVC.

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