Comment bien choisir son eau pétillante ?

Verre d'eau gazeuse posé sur une table en bois
Riches en bulles, en minéraux et en nouveaux arômes, elles font frétiller nos papilles. Pensez à les inviter à votre table !

De l'eau gazeuse, c'est quoi ?

Rien que de l'eau plus ou moins minéralisée et du gaz carbonique. Elle peut être gazéifiée naturellement ou par adjonction de gaz carbonique (pris à la source ou pas). Les eaux plates contiennent, elles aussi, du gaz carbonique, mais à des doses largement inférieures aux 250 mg/litre indispensables pour que nos papilles puissent le percevoir.

Ce gaz naturel ou ajouté peut-il provoquer de l'aérophagie ?

En théorie non, seul l'air (mélange d'azote et d'oxygène) aurait en effet le pouvoir de s'accumuler dans l'estomac et de le dilater. Le gaz carbonique, lui, serait au contraire facilement absorbé par la paroi de l'estomac et donc éliminé. Il n'aurait pas non plus la possibilité de passer dans l'intestin pour former des ballonnements intestinaux. Inutile donc de se priver de ces petits plaisirs pétillants.

Pour profiter du pétillant d'une eau minérale, mieux vaut la consommer froide. C'est-à-dire à une température comprise entre 8°C et 12°C.

Côté santé

À chaque eau minérale gazeuse ses vertus. Buvez celle qui vous apporte un petit plus santé.

Les fluorées

St-Yorre (9 mg de fluor par litre), Vichy Célestins (6 mg/l), Quézac (2,1 mg/l), Badoit (1,3 mg/l).

Leur intérêt ? Le fluor joue un rôle chez l'enfant (prévention des caries), mais aussi tout au long de la vie, car il favorise la reminéralisation de la surface des dents attaquées par la plaque bactérienne. Il les rend donc plus fortes contre toutes sortes  d'agressions. A condition de garder l'eau en bouche quelques secondes avant de l'avaler, puisque le fluor agit par contact.

À noter : L'excès de fluor peut provoquer de la fluorose, dont les symptômes sont des nausées, des douleurs abdominales, une densification des os et des taches dentaires. Donc ne pas consommer en même temps eau fluorée + sel fluoré ou comprimé de fluor ou chewing-gum au fluor.

Les calciques

Salvetat (253 mg de calcium/litre), Quézac (241 mg/l), San Pellegrino (208 mg/l), Badoit (190 mg/l), Vernière (190 mg/l), Arvie (170 mg/l).

Leur intérêt ? Selon le Cnerna-Cnrs, 30 % des femmes consomment moins des deux tiers des apports nutritionnels conseillés en calcium, ce qui les prédispose à l'ostéoporose. L'eau calcique représente donc un bon complément à une alimentation pauvre en calcium.

Toutefois, la teneur affichée en calcium n'est pas forcément révélatrice de la dose qui va effectivement passer dans l'organisme. La bio-disponibilité de ce minéral varie en effet d'une marque à l'autre.

Les bicarbonatées

St-Yorre (4 368 mg/l), Vichy Célestins (2 999 mg/l), Arvie (2 195 mg/l), Chateldon (2 075 mg/l).

Leur intérêt ? Ces eaux alcalines offrent l'intérêt de neutraliser les phénomènes d'acidité gastrique mais aussi musculaire (liée à l'acide lactique libéré). Elles permettraient ainsi d'améliorer le confort de l'estomac et de récupérer plus vite après un effort soutenu.

À noter : Les bicarbonatées sodiques sont contre-indiquées aux hypertendus et aux personnes à qui l'on prescrit un régime sans sel.

Les magnésiennes

Quézac (95 mg de magnésium par litre), Arvie (92 mg/l), Badoit (85 mg/l), Vernière (72 mg/l), San Pellegrino (55,9 mg/l).

Leur intérêt ? Elles sont médicalement reconnues pour faciliter le transit, lutter contre les spasmes digestifs et la constipation. On reconnaît aussi aux "bicarbonatées magnésiennes" (notamment à l'eau du Boulou) le pouvoir de désengorger les voies biliaires. Si la consommation régulière d'une eau magnésienne ne suffit pas à enrayer les symptômes de la spasmophilie, elle pourrait néanmoins conforter les résultats d'une cure (médicale) de magnésium.

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