Les nutritionnistes sont unanimes nous devons diminuer notre consommation de sucres rapides cachés dans les boissons sucrées, les gâteaux et les bonbons. La guerre aux calories a donc conduit les fabricants de bonbons à proposer des produits sans sucre.
Mais attention ! Qui dit sans sucre ne dit pas zéro calorie. Ce "label" signifie l'absence de saccharose, qui n'est autre que le sucre "normal". Cependant, la saveur de ces friandises s'avère identique à celle d'un bonbon classique. Et pour cause ! Elles contiennent des sucres, que l'on nomme les polyols, pour la plupart d'origine végétale (sorbitol, xylitol, isomalt).
Côté énergétique, ils sont environ deux fois moins caloriques que le saccharose. Côté gastronomique, leur saveur sucrée s'avère plus faible (de 30 à 50 %) que celle du sucre de canne ou de betterave.
Pour tromper nos papilles, les industriels ont dû ajouter de faibles doses d'édulcorants chimiques plus intenses tels que l'aspartame et la saccharine, composants habituels des "sucrettes" et possédant un pouvoir sucrant de 100 à 300 fois plus élevé que celui du saccharose.
Le risque de caries diminue
Résultat, les palais sont comblés, et le contenu d'un paquet aurait tendance à diminuer rapidement ! Car il y en a pour tous les goûts. Vous aimez les saveurs fruitées ? Vous avez l’embarras du choix : pastilles Solens framboise-cassis, bonbons Halter à la pastèque... Vous préférez les arômes de plantes et d'herbes médicinales ? Jetez votre dévolu sur les pastilles Ricola ou sur les gommes à la réglisse.
Les amateurs de sensations fortes n'ont pas été oubliés avec le goût menthe, chez Ricqlès... N'ayez pas peur des additifs, la plupart des fabricants garantissent des arômes et des colorants naturels.
Hypocaloriques, ces gourmandises autorisées présentent un autre atout : elles ne favorisent pas le développement des caries.
Pour une bonne raison : les sucres (polyols) qu'elles contiennent résistent aux bactéries buccales. Conséquence bénéfique pour nos dents puisqu’aucune production d'acide ne se forme, limitant ainsi toute érosion de l'émail. Une bonne raison pour acheter à vos enfants des sucettes dites sans sucre.
Mais, sucettes ou bonbons sans saccharose, veillez à ne pas en donner aux enfants de moins de trois ans si vous voulez éviter les risques de "fausse route" et préserver leurs intestins encore immatures. En revanche, ces "sucreries" peuvent être prises par les personnes diabétiques, en se limitant à une consommation raisonnable. Dernière précision l'aspartame est contre-indiqué chez les personnes souffrant de phénylcétonurie (en France, une maladie dépistée chez tous les nouveau-nés).
À croquer avec modération
Bien qu'ils soient light, ces bonbons apportent néanmoins quelques calories. Un bon conseil, vérifiez toujours l'apport calorique inscrit sur le paquet. Très allégées, avec environ 1 kcal l’unité, les mini-pastilles rafraîchissantes mentholées, sont idéales pour les fumeurs ou en cas de mauvaise haleine, D’autres, peuvent contenir jusqu'à 7 kcal. Si vous surveillez votre ligne, contrôlez aussi votre consommation.
Des excès risquent d'entraîner des troubles gastro-intestinaux, avec ballonnements et diarrhée en perspective. S'ils s'avèrent mineurs et passagers, ces désagréments provoquent un inconfort certain, En effet, les polyols ingérés en grande quantité irritent les intestins. La quantité moyenne à ne pas dépasser correspond à 8-10 bonbons par jour, Un seuil qui doit être revu à baisse si vous souffrez déjà de colopathie.
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